Les autorités suisses ont reçu une demande de l’Otan d’accepter des victimes militaires et civiles de l’Ukraine pour traitement, mais le ministère suisse des Affaires étrangères avait conclu que cela pourrait violer le statut neutre du pays, a rapporté lundi le journal Tages-Anzeiger.
Selon le journal, une demande correspondante a été reçue en mai de l’un des mécanismes de l’Otan, le Centre euro-atlantique de coordination des réactions en cas de catastrophe. Les cantons ont exprimé leur volonté d’aider. Cette demande concernait non seulement les militaires, mais aussi les civils et les enfants. La demande a été analysée par le Service médical coordinateur, l’Office fédéral de la santé et le ministère des Affaires étrangères du pays.
Mais fin juin, le ministère des Affaires étrangères du pays a « ralenti » le processus, note le journal. « Le ministère des Affaires étrangères s’est occupé des conséquences juridiques internationales de cette question. La clarification a pris trois semaines. À la mi-juin, le ministère des Affaires étrangères a adressé un appel aux autres départements indiquant qu’il refusait l’admission pour des raisons juridiques et pratiques », explique Tages-Anzeiger.