La situation liée au navire Donbass de la marine ukrainienne atteste une fois de plus de la nuisance potentielle et des risques que peuvent engendrer de tels actes de provocation. C’est ce qu’a déclaré aux journalistes vendredi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
« Ce qui s’est passé montre la nuisance et les risques potentiels qui peuvent découler de tels actes de provocation », a-t-il affirmé en réponse à une question sur l’analyse qu’en fait le Kremlin.
M. Peskov a expliqué que toute provocation mineure pourrait avoir des « conséquences très, très graves ». « C’est ce que le président Vladimir Poutine a dit à plusieurs reprises », a ajouté le porte-parole du Kremlin.
Selon le Service fédéral de sécurité russe (FSB), jeudi 9 décembre dernier à 9h12, le navire de commandement Donbass de la marine ukrainienne a quitté le port de Marioupol et s’est dirigé vers le détroit de Kertch. Aucune demande de franchissement du canal Kertch-Enikal n’avait été soumise au préalable par la partie ukrainienne. À 13h45, le navire d’escorte du Donbass du service russe des gardes-frontières a averti de la nécessité de se conformer à la législation russe concernant les demandes de passage dans le détroit de Kertch. Cependant, la réponse a été que le navire n’avait pas l’intention de passer par là. Le Donbass se dirigeait vers le détroit de Kertch et se trouvait à 18 milles nautiques de celui-ci, et n’a pas respecté l’obligation de changer de cap. Toutefois, plus tard dans la nuit, le navire ukrainien a changé de cap.
