La kamikaze arrêtée au Cameroun n’est pas une des lycéennes de Chibok

Un haut fonctionnaire nigérian a déclaré à la BBC que la jeune fille qui allait être kamikaze, arrêtée au Cameroun, ne faisait finalement pas partie des lycéennes de Chibok, enlevées au Nigeria en 2014 par le groupe islamiste Boko Haram.
La jeune fille avait dit aux enquêteurs qu’elle était l’une des 270 lycéennes.
Des explosifs attachés au corps, elle avait été droguée et a été gravement blessée lorsqu’elle a été arrêtée la semaine dernière, selon les officiels camerounais. 237online.com Boko Haram utilise de plus en plus souvent des jeunes filles pour commettre des attentats-suicides.
Le président nigérian Muhammadu Buhari a demandé une nouvelle enquête sur les enlèvements de janvier, mais a admis n’avoir aucune information sur les allées et venues des filles.

#BringBackOurGirls
L’enlèvement des filles de Chibok dans le nord-est du Nigeria avait suscité l’indignation internationale et le hashtag #BringBackOurGirls.
Alors qu’environ 50 des filles avaient réussi à s’échapper, 219 sont toujours portées disparues.
Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a affirmé que quelques-unes des filles avaient été converties à l’Islam et forcées de se marier avec des combattants de Boko Haram. Certaines auraient été forcées à combattre pour le groupe, affilié à l’Etat islamique (EI).
Même si Boko Haram a été chassé de la plupart des zones qu’il contrôlait dans le nord-est du Nigeria, il a continué à mener des attentats suicides et des raids dans le Cameroun voisin, le Tchad et le Niger.

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