La France s’oppose à la confrontation et prône un agenda pacifique dans la région Indopacifique. C’est ce qu’a déclaré dimanche le président français Emmanuel Macron, lors de la conférence de presse suite au sommet du G20 à Rome.
« La France comme une puissance coopérative, d’équilibre, continuera de jouer ce rôle avec ce partenariat multiple des opérations structurantes dans la région », a-t-il noté. Selon le chef d’Etat français, cet agenda doit également « répondre aux objectifs du développement économique. »
Selon Emmanuel Macron, « l’Indopacifique doit être un espace de liberté des mouvements et de respect de souveraineté. »
En septembre, lors de son intervention au Sénat français (la chambre haute du parlement), le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian avait critiqué le partenariat Aukus entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie. D’après le diplomate, il s’agit en fait d’une nouvelle alliance militaire qui reflète la logique de la confrontation.
L’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis ont annoncé, le 15 septembre, la création d’un nouveau partenariat sécuritaire, Aukus. Ainsi, l’Australie envisage notamment de construire dans le cadre de l’accord – à partir de technologies américaines et britanniques – au moins huit sous-marins nucléaires, dont les premiers devraient entrer en service en 2036, et d’équiper ses troupes en missiles de croisière américains. De ce fait, le pays a rompu un contrat sans précédent avec la France, qui considère cette décision comme une trahison.
