La France, avec ses partenaires de l’Union européenne, travaille pour garantir un approvisionnement énergétique fiable et trouver rapidement une alternative au gaz russe.
C’est ce qu’a déclaré mercredi à un point de presse le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères en commentant l’arrêt des livraisons du gaz russe en Pologne et en Bulgarie.
« Cette situation rappelle la nécessité de renforcer l’autonomie stratégique européenne et de réduire nos dépendances, notamment dans le domaine énergétique, conformément à la déclaration adoptée lors du Sommet de Versailles en mars dernier », a-t-il déclaré. « Nous continuons de travailler avec nos partenaires de l’Union européenne pour garantir un approvisionnement énergétique fiable et faire émerger rapidement des alternatives à la Russie », a indiqué le diplomate français.
Le 26 avril, Gazprom a envoyé à l’adresse des sociétés importatrices, en Pologne et en Bulgarie, un avis sur la cessation des livraisons de gaz à partir du 27 avril en raison de leur refus de procéder à des règlements définitifs en roubles. Le 23 mars, le président Vladimir Poutine a chargé de transférer le paiement des exportations de gaz russe vers les pays hostiles en roubles. Il a déclaré que la Russie refuserait d’accepter les paiements en vertu de ces contrats dans les monnaies compromises, y compris le dollar et l’euro.