Le premier mercenaire français aurait été tué en Ukraine lors de l’opération spéciale des forces armées russes près de Kharkov, a rapporté la radio Europe 1.
Selon la station radio, le jeune homme est décédé il y a quelques jours à la suite d’une « blessure mortelle des tirs d’artillerie ». Il faisait partie de la soi-disant Légion internationale de défense territoriale de l’Ukraine et a participé aux hostilités contre les soldats russes.
Comme le précise la radio, un total d’environ 150 mercenaires français opèrent en Ukraine du côté de Kiev.
Le 2 juin, le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général de division Igor Konachenkov, a déclaré que les forces armées russes avaient tué des centaines de mercenaires étrangers avec des armes de précision à longue portée peu après leur arrivée en Ukraine. Dans le même temps, la plupart des mercenaires, selon lui, ont été neutralisés dans la zone de combat en raison de leur faible niveau d’entraînement et de leur manque d’expérience réelle du combat.
Le 27 avril, le service de presse du Comité d’enquête de la Fédération de Russie a signalé qu’au moins 16 différentes formations armées avec des mercenaires de 50 pays avaient été créées en Ukraine. La Légion internationale se compose exclusivement d’étrangers et est financée par Kiev.
Le 19 avril, le chef adjoint du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie Dmitri Medvedev a déclaré que les mercenaires étrangers qui participaient aux hostilités en Ukraine n’étaient pas des combattants légaux, les Conventions de Genève ne s’appliquaient donc pas à eux.
