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Kocee révèle sa fortune colossale : Le Cameroun découvre son premier milliardaire musical !

Kocee

Dans une interview explosive qui fait trembler les réseaux sociaux camerounais, l’artiste Kocee a levé le voile sur sa situation financière, affirmant sans détour avoir accumulé la somme astronomique de 3,5 milliards de FCFA grâce à sa carrière musicale. Cette confession, faite sur le plateau de DEFI MediaTv en Côte d’Ivoire, propulse le chanteur au rang des artistes les plus fortunés d’Afrique centrale, bouleversant toutes les idées reçues sur la rentabilité de l’industrie musicale camerounaise.

La métamorphose lucrative : Du rap à l’Afrobeat, le jackpot financier de Kocee

« Mon genre c’est le rap, mais j’ai laissé ça pour faire danser mon pays, c’est ce qui m’a poussé à faire de l’Afrobeat. » Cette décision stratégique, que certains puristes avaient critiquée à l’époque, s’est révélée être un coup de maître financier pour l’artiste. En abandonant les rimes complexes pour des rythmes dansants, Kocee a touché le jackpot : « Grâce à ça j’ai gagné plus de visibilité, plus de popularité et j’ai fait beaucoup d’argent avec. »

« Si j’accumule tout ce que j’ai eu, prestation, dépenses et avec mes différents business, je crois que la musique m’a déjà donné 3,5 milliards de FCFA. Pas millions !« , précise l’artiste, comme pour dissiper tout malentendu sur l’ampleur de sa fortune. Un montant qui laisse pantois dans un pays où le salaire minimum mensuel avoisine les 36.000 FCFA.

Fortune et business : Kocee, l’entrepreneur musical qui défie les stéréotypes camerounais

Ce qui frappe dans les révélations de Kocee, c’est la diversification de ses sources de revenus. Loin de se contenter des seuls cachets artistiques, le musicien a visiblement développé plusieurs activités entrepreneuriales parallèles, démontrant une vision business que beaucoup d’artistes camerounais gagneraient à imiter.

« Maintenant il y’a des dépenses, la famille, tu dois construire », ajoute-t-il avec pragmatisme, laissant entendre qu’une gestion rigoureuse de cette manne financière est nécessaire. Cette approche business de la carrière artistique tranche avec les difficultés économiques que rencontrent de nombreux talents camerounais qui, malgré leur popularité, peinent à transformer leur succès en stabilité financière.

« Je ne suis que riche à mon niveau » : La modestie surprenante du multimillionnaire camerounais

Malgré cette fortune qui ferait pâlir d’envie la plupart des Camerounais, Kocee fait preuve d’une humilité surprenante lorsqu’il qualifie sa situation : « Je ne suis que riche à mon niveau, mais Kocee n’est pas pauvre. » Cette déclaration traduit une conscience aiguë des échelles de richesse dans un monde musical où les superstars internationales brassent des sommes bien plus considérables.

Cette modestie relative, venant d’un homme qui revendique pourtant plusieurs milliards, a provoqué des réactions contrastées sur les réseaux sociaux. Certains y voient une forme d’humilité authentique, d’autres un exercice de style visant à ne pas paraître déconnecté des réalités de ses fans.

Les révélations de Kocee interviennent dans un contexte où la question de la rentabilité artistique au Cameroun fait débat. Dans un pays où le piratage reste endémique et où les plateformes de streaming ne génèrent que des revenus modestes pour la plupart des artistes locaux, réussir à amasser une telle fortune représente une performance exceptionnelle.

Par Laurent Diby pour 237online.com

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