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Jours fériés au Cameroun : ALERTE aux confusions qui vous piègent !

Jours féries

La question des jours fériés au Cameroun suscite régulièrement des confusions parmi les citoyens, notamment concernant les « ponts » et les jours suivant ou précédant une fête légale. Alors que la communauté musulmane célèbre la fin du Ramadan, 237online.com vous éclaire sur ce que dit réellement la législation camerounaise à ce sujet. Contrairement aux idées reçues, mardi 1er avril 2025 ne sera ni pont ni « traversée » !

La législation sur les fêtes légales : ce que vous ignorez peut vous coûter cher

Le système des jours fériés au Cameroun repose sur un cadre légal précis que peu de citoyens maîtrisent. Selon la loi n°73/5 du 7 décembre 1973 consultée par nos équipes de 237online.com, deux catégories de fêtes légales coexistent dans notre pays : les fêtes d’inspiration civile (comme le 11 février ou le 20 mai) et celles d’inspiration religieuse (telles que le Vendredi Saint ou la fête du Mouton).

Cette distinction est cruciale pour comprendre le régime applicable. En effet, lorsqu’une fête légale civile tombe un dimanche ou un jour déjà férié, le jour suivant est automatiquement considéré comme férié et chômé. La situation diffère nettement pour les fêtes religieuses : si elles tombent un dimanche ou un jour férié, seul le Président de la République peut, par arrêté spécial, déclarer le jour consécutif comme « férié non chômé ».

Les « ponts » officiels : un pouvoir exclusif du Chef de l’État

Contrairement à une croyance largement répandue, les « ponts » ne sont pas systématiques au Cameroun. La loi prévoit une disposition spécifique : lorsqu’une fête légale est célébrée un vendredi ou un mardi, le Président de la République dispose du pouvoir discrétionnaire de déclarer, par arrêté, le jour d’avant ou d’après comme férié.

« La confusion est compréhensible, mais coûteuse pour l’économie nationale« , explique un expert en droit du travail interrogé par 237online.com. « Chaque année, des milliers de travailleurs s’absentent illégalement, pensant bénéficier d’un jour de congé supplémentaire, ce qui impacte négativement la productivité des entreprises et administrations. »

Cette situation souligne l’importance de s’informer correctement sur le statut des jours fériés. La maxime « nul n’est censé ignorer la loi » prend ici tout son sens, alors que de nombreux Camerounais risquent des sanctions disciplinaires pour absence injustifiée.

Le civisme commence par la connaissance et le respect des textes qui régissent notre vie commune. Dans le doute, référez-vous toujours aux communications officielles du gouvernement plutôt qu’aux rumeurs circulant sur les réseaux sociaux.

Par Alain-Claude Ndom pour 237online.com

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