L’abandon de l’énergie nucléaire, prôné par les opposants au développement de l’industrie, représenterait beaucoup plus de risques que son utilisation, a déclaré lundi aux journalistes étrangers le porte-parole de la compagnie énergétique Tokyo Electric Power Junichi Matsumoto.
« L’abandon total de l’énergie nucléaire provoquera beaucoup plus de risques que la poursuite de son utilisation », a-t-il annoncé, répondant à une question à ce sujet. M. Matsumoto a souligné qu’en abandonnant maintenant toute technologie, il serait presque impossible de rattraper le retard quand il en aurait besoin. Le responsable du nettoyage de l’eau à la centrale à l’aide du système ALPS a salué les objectifs du gouvernement japonais visant à assurer la production de 20% de l’électricité dans le pays par les centrales nucléaires d’ici 2030.
« Nous menons constamment de nouvelles simulations, nous analysons les données nécessaires pour évaluer les risques liés à la sécurité de la centrale », a expliqué le porte-parole de Tokyo Electric Power Matsumoto. Il a indiqué que la construction d’une barrière artificielle visant à protéger les centrales énergétiques contre un nouveau tsunami potentiel avait été achevée en septembre 2020.
Pour rappel, en mars 2011, la centrale nucléaire de Fukushima-1 a été frappée par un tsunami. Les systèmes d’alimentation et de refroidissement étaient tombés en panne. De vastes zones adjacentes ont été contaminées et près de 165.000 personnes ont été évacuées. Les travaux de liquidation sont en cours, mais il faudra au moins 40 ans pour démanteler la centrale.