Le climat est électrique au sein du Groupement Inter-patronal du Cameroun (GICAM) suite à des révélations surprenantes concernant la fusion proposée avec l’ECAM. Cette initiative, qui soulève une vague d’indignation parmi les membres du GICAM, est qualifiée de « mafieuse » par certains.
L’affaire Tawamba : une fusion controversée
Au centre de cette tempête, le président du GICAM, Célestin Tawamba, qui est accusé de brader l’illustre organisation patronale du Cameroun pour un franc symbolique. Le rapport du Commissaire à la fusion a déclenché une onde de choc parmi les membres, soulignant que la fusion est soutenue par un tissu de mensonges grossiers et scandaleux.
Les membres du GICAM se mobilisent
Devant le Tribunal de Grande Instance du Wouri, des membres du GICAM vont tenter d’obtenir l’annulation de cette fusion. Selon une source s’exprimant pour 237online.com, la braderie du patrimoine matériel et immatériel du GICAM doit être rejetée avec toutes leurs forces.
L’évaluation contestée des actifs du GICAM
Au cœur du débat, la valeur de la bâtisse du GICAM, située au cœur du quartier Bonanjo. Selon le commissaire à la fusion, cette bâtisse, fierté de l’institution patronale, serait évaluée à 0 FCFA, tandis que le terrain sur lequel l’immeuble est bâti, serait évalué à 125 000 000 FCFA. Cette évaluation est jugée insultante par les membres du GICAM, qui réclament une évaluation plus juste des actifs.
Vers une résolution juridique ?
Opposés à la dissolution du GICAM, des membres emmenés par Emmanuel Wafo ont confiance en la justice pour changer le commissaire à la fusion, accusé de minorer ou minimiser le patrimoine du GICAM. En attendant une évaluation plus juste des actifs, ils espèrent que le tribunal suspendra la fusion, prévue pour le 11 juillet. Une chose est certaine, le GICAM n’est pas une coquille vide, comme le présentent les porteurs de la fusion.