La fusion entre le Groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM) et l’Entreprise du Cameroun (ECAM), annoncée le 5 avril 2023, suscite une vive polémique.
Emmanuel Wafo, président de la Commission économie et développement de l’entreprise du GICAM, dénonce cette fusion comme une manœuvre visant à consolider l’hégémonie du président Tawamba sur le patronat camerounais. Découvrez les détails de cette controverse dans notre article sur 237online.com.
Inquiétudes autour de la fusion GICAM-ECAM
Selon Emmanuel Wafo, cette fusion, qui prévoit la dissolution du GICAM et la création d’une nouvelle organisation patronale, pourrait permettre au président Tawamba de contourner les statuts du GICAM et de s’éterniser à la tête du patronat camerounais.
Statuts du GICAM et éligibilité de Tawamba
D’après l’article 14 alinéa 2 des statuts du GICAM, « le président n’est rééligible qu’une seule fois pour un mandat de trois ans ». Le second mandat de Célestin Tawamba devant s’achever en décembre 2023, il ne serait plus éligible. Toutefois, la création d’une nouvelle organisation patronale lui permettrait de se maintenir au pouvoir.
Réactions du patronat camerounais
Les accusations portées par Emmanuel Wafo, PDG de la société de plasturgie Mit Chimie, pourraient entraîner de vives réactions au sein du patronat camerounais. La fusion GICAM-ECAM pourrait ainsi devenir un enjeu majeur pour l’avenir du secteur économique au Cameroun.
La fusion entre le GICAM et l’ECAM soulève des questions sur l’avenir du patronat camerounais et l’hégémonie de Tawamba. Les prochains développements de cette affaire pourraient avoir des conséquences importantes sur la gouvernance des entreprises au Cameroun. Restez informés des dernières actualités sur cette affaire en consultant notre site 237online.com, et n’hésitez pas à partager votre opinion dans les commentaires.




