Le première ministre française Élisabeth Borne, comme tous les autres ministres-candidats, devra quitter ses fonctions gouvernementales si elle venait à perdre au scrutin législatif de juin prochain. C’est ce qu’a réaffirmé ce lundi la porte-parole du gouvernement Olivia Grégoire.
« Je n’imagine pas une femme aussi engagée et qui tient sa parole, ne pas la tenir en la matière », a-t-elle assuré en rappelant que les politiciens avaient fait ces déclarations eux-mêmes.
Plusieurs questions lors de la conférence de presse ont porté sur Damien Abad, nouveau ministre des Solidarités, qui maintenant fait face à des accusations de viols qu’il conteste avec force. Selon Mme Grégoire, à la suite des deux enquêtes, il n’y a toujours pas de confirmations de plaintes des deux femmes qui se disent être victimes.
Quinze membres du gouvernement actuel se porteront candidats aux élections législatives qui se dérouleront en France les 12 et 19 juin.
Pour rappel, le nouveau gouvernement français, dont la composition a été annoncée le 20 mai par le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler, est composé de 27 personnes dont 17 ont des portefeuilles ministériels.
Compte tenu qu’Élisabeth Borne est devenue la deuxième femme à la tête du gouvernement dans l’histoire de la République, l’équilibre entre les sexes a été respecté. Un certain nombre de ministres ont gardé leurs postes, dont le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti et le ministre de l’Économie Bruno Le Maire.
