Le Directeur général de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature est depuis quelques temps victime de dénigrement et de lynchage d’une certaine presse et de quelques activistes des réseaux sociaux, depuis la signature de l’arrêté portant lancement du concours d’entrée dans cette prestigieuse école.
Depuis sa nomination par décret présidentiel en 2018 à la tête de l’Enam, Bertrand Pierre Soumbou Angoula, est de l’avis des observateurs avertis, à pied d’œuvre pour faire rayonner le flambeau de cette école tant au niveau national qu’international, tel que recommandé par le Chef de l’Etat. Sa compétence et sa loyauté envers les idéaux du président de la République seraient selon les mêmes sources, à l’origine des coups bas dont il est victime ces derniers temps.
A l’observation, cette école est l’une des composantes qui font briller le Cameroun à l’étranger. Elle est pionnière en Afrique en matière de formation des magistrats financiers. « L’Enam est sollicitée de toutes parts. Cela est loin d’être le fait du hasard. En aval, un gros travail de professionnalisation et d’excellence académique a été mené », décrypte un universitaire dans les colonnes du journal La Météo de ce 23 aout.
En effet, de nombreux pays frappent aux portes de l’Enam. Le Congo Brazzaville y a envoyé former une trentaine de ses magistrats. L’Enam consolide son statut de leader pour la formation des personnels des administrations publiques dans la sous-région Afrique centrale, augmentant au passage ses recettes propres. De sources concordantes, un partenariat sera bientôt signé avec le Gabon ; l’Enam ayant été choisi pour former des comptables matières de cette nation. D’ailleurs, une délégation conduite par le Directeur du patrimoine immobilier a séjourné à Yaoundé du 5 au 13 aout 2024 pour les derniers réglages. A ce qui ressort 1500 Gabonais bénéficieront d’une formation dans le cadre de ce partenariat.
La République Centrafricaine n’est pas en reste. Toujours sous l’impulsion du Dg Soumbou Angoula, huit magistrats centrafricains de la Cours des comptes reçoivent une formation au Cameroun pour le compte de l’année 2024-2025. C’est en droite ligne de l’accord de coopération de formation entre le ministère centrafricain de la Justice, de la Promotion des droits humains et de la bonne gouvernance et l’Enam. Un accord paraphé le 17 avril dernier.
Contre-vérités
Selon une enquête menée par le journal La Météo en date de ce 23 aout, des activistes véhiculent via les réseaux sociaux, des contre-vérités dans le but de manipuler l’opinion. Ils susurrent que le personnel de l’Enam accuserait des arriérés de salaire et que le Dg Soumbou Angoula aurait été en villégiature en Chine. D’après des investigations menées par le même organe de presse, le séminaire-atelier du 21 au 31 juillet 2024 à Shaanzi, aura été l’occasion pour le Dg de l’Enam (pris en charge par la partie chinoise) de présenter, entre autres, aux opérateurs locaux, le marché du parachèvement du batiment R+7, dédié à la section Common Law à l’Enam.
Des infrastructures relookées
L’on peut du moins constater que les conditions de travail du personnel et l’environnement des études s’améliorent progressivement, ces derniers temps. Sous la houlette du Dg, le grand et le petit amphithéâtre, le gymnase, les aires de jeux, les parkings, les bâtiments administratifs et pédagogiques ont reçu un coup de neuf. Huit nouvelles salles de classe, en matériaux préfabriqués ainsi que du matériel roulant ont été mis à disposition des étudiants.
Autre fait majeur, des poches de corruption sont démantelées au sein de cette école, ce qui probablement augmenterait le courroux des bourreaux du Dg. « Les cabales auront beau se multiplier que le Dg de l’Enam restera droit dans ses bottes, et concentré sur la mission à lui confiée par le Chef de l’Etat, à savoir, faire de l’Enam une référence en Afrique », renseigne une source bien introduite.
