Cameroun: les syndicats des enseignants exigent des états généraux de l’éducation

Éducation





Les syndicats des enseignants au Cameroun, exigent l’organisation des états généraux de l’éducation nationale alors que ces derniers prenaient part dimanche, à la 21è journée internationale des enseignants.[pagebreak]Sur le thème général « investir dans l’avenir, investir dans l’enseignement », des enseignants qui ont battu le pavé à la place des fêtes à Douala devant les autorités, ne sont pas passés par quatre chemins pour exprimer leur mécontentement.
Que ce soit le Syndicat national de l’enseignement du secondaire (SYNAES), que de l’Office national de l’enseignement du primaire (ONEP), le discours est le même, l’amélioration des conditions de vie des enseignants.

« Les enseignants sont mal formés, mal payés et sont même clochardisés au quotidien, au vu et su de tous. Cela fait vingt ans avec la baisse de plus de 70 pour cent de salaire dans la fonction publique que cela dure. Nous n’en pouvons plus. Si rien n’est fait, c’est tout simplement la mort de l’école camerounaise qui est signée », ont-ils fulminé de colère.
Aussi, les enseignants ont-ils exigé, l’organisation des états généraux de l’éducation nationale, « un cadre normatif » qui devrait permettre l’amélioration des conditions de vie des enseignants.
Parmi les revendications exprimées par les enseignants, la revalorisation des conditions salariales,
l’amélioration des conditions de travail, entre autres, le « paiement effectif et intégral » des primes de recherche, de souillure et de technicité, un ensemble de mesures qui devraient permettre de « redonner la dignité à l’enseignant », lui qui la lourde mission, de former la jeunesse, l’avenir de la nation.

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