Cameroun : Les Instituts Privés d’Enseignement Supérieur (IPES) dénoncent les pratiques du Ministère de l’Enseignement Supérieur

Fame Ndongo

Les Instituts Privés d’Enseignement Supérieur (IPES) du Cameroun se mobilisent pour dénoncer les pratiques du Ministère de l’Enseignement Supérieur, qui suscitent mécontentement et critiques. Le cas de l’examen BTS 2023 met en lumière les problématiques liées au système de préinscription et de soumission des sujets sur la plateforme dédiée.

Le Ministère a décidé que la phase des préinscriptions devait être achevée avant de pouvoir accéder à la page de « Soumission des sujets ». Cependant, les délais impartis rendent difficile pour les IPES de terminer la phase de préinscription et de soumettre les sujets à temps. En conséquence, plusieurs établissements risquent de subir des pénalités à partir du 17 mars 2023.

Les IPES dénoncent un système d’arnaque, avec des pénalités liées aux retards dans la soumission des épreuves, des dossiers de candidature et même des préinscriptions. Ces pénalités s’élèvent à 30 000 FCFA par candidat, et concernent environ 20 000 candidats par an. Par ailleurs, les frais d’examen ont doublé en quelques années, passant de 32 000 FCFA en 2016 à 55 500 FCFA actuellement, sans amélioration notable de l’organisation des examens.

Face à cette situation, les IPES ne comptent pas rester silencieux et préparent des manifestations devant l’immeuble siège du Ministère de l’Enseignement Supérieur. Ils appellent à une révision du système et des pratiques en place, afin d’éviter la fermeture d’établissements et préserver la qualité de la formation des jeunes.

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