Maurice Kamto vient de lancer une plateforme révolutionnaire de collecte de fonds dédiée à la diaspora camerounaise via mk2025.org, révélant un budget prévisionnel stupéfiant de plus de 6 milliards FCFA pour financer sa campagne présidentielle d’octobre 2025. Cette stratégie de financement participatif inédite, accessible depuis le 30 mai 2025, s’appuie sur la loi de 1990 relative aux partis politiques et marque une rupture majeure dans le financement électoral camerounais.
Plateforme mk2025.org : financement diaspora lancé
Le candidat déclaré à la présidentielle camerounaise diversifie ses sources de financement avec cette initiative ciblant spécifiquement les compatriotes établis à l’étranger. « Il me plaît de vous informer du lancement de la plateforme en ligne de levée de fonds destinée à nos compatriotes de la diaspora », annonce Maurice Kamto dans son communiqué officiel.
Cette démarche fait suite au lancement initial des plateformes nationales en janvier 2025. La Fondation de la Renaissance pour l’action sociale et le développement porte ce projet ambitieux à travers son programme « Œuvres de la Renaissance – Renaissance Works« .
Le timing stratégique de ce lancement, à quelques mois des élections, révèle l’urgence financière du parti d’opposition pour rivaliser avec les moyens du pouvoir en place.
Budget colossal : 6 milliards pour défier Biya
Le montant annoncé par Maurice Kamto laisse entrevoir l’ampleur des ambitions du MRC pour cette échéance cruciale. Ces 6 milliards FCFA doivent couvrir « les différentes opérations électorales » dans un pays où les campagnes présidentielles nécessitent des moyens considérables.
Le leader de l’opposition s’appuie sur « l’article 13, alinéa premier de la loi numéro 90/056 du 19 décembre 1990 » qui autorise les partis politiques à « recevoir les dons et les legs mobiliers provenant exclusivement de ses membres ».
Cette collecte vise « tous les militants et sympathisants » du parti, depuis les « unités locales jusqu’aux organes nationaux », créant un maillage financier dense à travers toute la structure partidaire.
L’innovation de cette approche digitale pourrait révolutionner le financement politique camerounais et inspirer d’autres formations pour les futures échéances électorales.
Cette stratégie de financement participatif peut-elle vraiment concurrencer les ressources traditionnelles du pouvoir ?
