Le développement social au Cameroun fait l’objet d’une mobilisation sans précédent ! En préparation du 26e Sommet mondial prévu le 4 novembre 2025 au Qatar, le ministre des Affaires sociales coordonne activement la contribution nationale. Une première rencontre organisée le 8 mai dernier à Yaoundé a posé les jalons de cette participation stratégique. Comment le pays compte-t-il aborder les défis cruciaux de pauvreté et d’exclusion sociale ?
Stratégie développement social : le Cameroun adopte une approche participative inédite pour Doha
Face aux crises multiples qui ébranlent les systèmes de protection sociale à l’échelle mondiale, le Cameroun intensifie ses préparatifs pour le Sommet de Doha.
«La pauvreté, le chômage, l’exclusion sociale sont les préoccupations les plus répandues dans le monde. Ils font l’objet d’un suivi périodique et sont au cœur de l’attention des pouvoirs publics», a souligné le ministre des Affaires sociales lors de la concertation du 8 mai.
Cette réunion, qui rassemblait des acteurs clés du développement social, avait pour objectif de coordonner la contribution camerounaise à ce rendez-vous mondial placé sous l’égide des Nations Unies.
La Stratégie nationale de développement durable, référence en la matière, donne déjà des orientations précises concernant la réduction de la pauvreté, la promotion du plein emploi progressif, le travail décent et la lutte contre l’exclusion sociale.
Pour garantir une participation bénéfique, le ministre a récemment rencontré le coordonnateur résident du système des Nations Unies au Cameroun, ainsi que des responsables de la Banque mondiale, du ministère du Travail et divers partenaires techniques et financiers du gouvernement.
L’approche adoptée se veut participative et inclusive. Le ministre a exhorté les administrations sectorielles, les partenaires financiers et techniques à proposer des données pertinentes et actualisées pour produire un document consensuel qui rende compte de tous les aspects du développement social.
Cette préparation minutieuse témoigne de l’importance que le Cameroun accorde à ce Sommet mondial, dans un contexte où les défis sociaux s’intensifient avec les changements climatiques, provoquant inondations, éboulements de terrain et déplacements massifs de populations.
La contribution camerounaise au Sommet de Doha pourra-t-elle véritablement influencer les politiques globales de développement social ?