L’absence de réaction du Conseil de l’Europe, de l’Union européenne et du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme (BIDDH) de l’OSCE au témoignage de sévices de l’armée ukrainienne sur des prisonniers de guerre russes est criminelle, a déclaré ce mardi la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
« Ils gardent le silence. Ils ne réagissent pas à ces crimes de guerre et ces grossières violations du droit international humanitaire. Leur vue est brouillée par la russophobie », a-t-elle répondu à une question sur la réaction du Conseil de l’Europe et du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme de l’OSCE à une vidéo montrant les sévices de militaires ukrainiens sur des prisonniers de guerre russes. « C’est la même chose pour les hauts fonctionnaires de Bruxelles. Ils ne veulent pas « offenser » leurs protégés de Kiev. »
Elle a fait remarquer que personne à Strasbourg ne soulevait la question de l’exclusion de l’Ukraine du Conseil de l’Europe, « bien que les raisons abondent ». « Le directeur du BIDDH, Matteo Mecacci, tourne toute sa colère vers la Russie. Tout repère moral et toute honnêteté politique sont perdus. De quoi parler avec ces institutions? Ce silence est une complicité des atrocités commises. Or, la complicité est aussi un crime », a souligné Maria Zakharova.
Des vidéos publiées lundi sur les réseaux sociaux semblent montrer des radicaux ukrainiens qui torturent des soldats russes. Le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, a déclaré que les tortionnaires devaient répondre de leurs actes.
L’Ukraine a promis de prendre les mesures les plus sévères contre ceux qui ont infligé des sévices aux soldats russes, a déclaré ce mardi aux journalistes Vladimir Medinski, conseiller du président Vladimir Poutine et chef de la délégation russe aux négociations russo-ukrainiennes.
