La milice populaire de la République populaire de Donetsk (RPD) a découvert au siège du bataillon néonazi Azov à Marioupol des œuvres de propagande néonazie. C’est ce qu’a déclaré mercredi le porte-parole de la milice populaire Édouard Bassourine.
« En examinant l’ancienne base des occupants, nous avons découvert de nouvelles preuves du dévouement des combattants ukrainiens à l’idéologie nazie. À la base d’Azov, à Marioupol, nous avons découvert des œuvres de propagande néonazie, des médailles et d’autres objets où l’on trouve des symboles que les autorités ukrainiennes préfèrent ne pas évoquer », a-t-il déclaré.
Les autorités de la République populaire de Lougansk (RPL) ont présenté plus tôt des objets provenant d’un musée du bataillon néonazi Aïdar qui se trouvait à Starobelsk, une ville qui était passée récemment sous le contrôle de la RPL. Parmi les objets exposés, on trouvait des œuvres de propagande antisémite et antirusse. L’idéologue du nationalisme ukrainien Stepan Bandera, qui avait collaboré pendant la Seconde Guerre mondiale avec les nazis, a été présenté par le bataillon Aïdar comme un héros national.
La situation sur la ligne de contact au Donbass s’est aggravée le 17 février. Donetsk et Lougansk ont subi des tirs intenses lancés par l’Ukraine. Le 21 février, le président russe Vladimir Poutine a reconnu officiellement les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk. Le 24 février, il a annoncé la tenue d’une opération militaire spéciale en Ukraine en réponse à l’appel à l’aide des dirigeants des républiques du Donbass. Il a souligné que les projets de Moscou ne comprenaient pas l’occupation des territoires ukrainiens, l’objectif étant la démilitarisation et la dénazification du pays aussi bien que la lutte contre des bataillons néonazis, responsables de la génocide des russophones au Donbass.