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L'ouverture sur le Cameroun

DARINA VICTORY SCANDALE : 69 millions exigés au Cameroun par son producteur !

Darina victry

En larmes sur les réseaux sociaux, la chanteuse camerounaise Darina Victory a brisé le silence sur le bras de fer qui l’oppose à son actuel producteur. Une situation dramatique qui révèle les dessous sombres de l’industrie musicale locale. Dans un direct poignant qui a fait le tour de la toile, l’artiste dénonce les 69 millions FCFA que lui réclame son producteur pour rompre leur contrat après seulement un an de collaboration.

Les clauses abusives qui étouffent les talents camerounais

La révélation de Darina Victory met en lumière une problématique récurrente au Cameroun : les contrats léonins qui piègent les jeunes artistes. Son contrat contient une clause draconienne lui interdisant de demander une rupture sous peine de dommages et intérêts s’élevant à 69 millions de FCFA. Une somme colossale qui semble disproportionnée par rapport à la durée de leur collaboration.

« Je veux rompre le contrat avec ce monsieur parce que ma carrière stagne, elle n’avance pas, » a confié l’artiste, visiblement affectée. Une situation d’autant plus frustrante qu’elle compare cette relation toxique avec celle qu’elle entretenait avec son ancien producteur, Moustik le Karismatik, qui ne lui a jamais imposé de telles conditions malgré le succès de leur titre « Laisse-moi t’aimer ».

Des cachets amputés et des manœuvres financières douteuses

Plus troublant encore, Darina a dévoilé un système de gestion opaque de ses prestations. « Il coupe presque la moitié de mes cachets. Il ne me montre jamais nos contrats de prestation, » a-t-elle déclaré, avant de partager une anecdote édifiante sur une prestation à l’étranger.

La chanteuse raconte avoir reçu directement d’un promoteur 11 000 euros (environ 7,2 millions FCFA) pour un concert, alors que son producteur ne lui avait promis que 3 500 euros (environ 2,3 millions FCFA). Confronté à cette situation, ce dernier aurait prétendu que la différence correspondait à des frais divers, alors que le promoteur affirmait que le cachet réel de l’artiste était de 5 000 euros.

Ces pratiques s’ajouteraient à d’autres problèmes logistiques lors de ses déplacements à l’étranger, l’obligeant parfois à « sortir de l’argent de ses poches pour régler » certaines situations.

Face à cette épreuve, l’interprète se veut néanmoins combative : « J’ai une bonne équipe juridique qui travaille sur ce dossier, et je sais que ça va aller, » a-t-elle conclu, déterminée à retrouver sa liberté artistique malgré la pression financière.

Par Alain-Claude Ndom pour 237online.com

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