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Cybercriminalité sexuelle : Des propos IGNOBLES contre des mineures CHOQUENT le Cameroun

Narcisse Poupoh

Un scandale sans précédent secoue la toile camerounaise depuis quelques jours. Des commentaires d’une extrême gravité, à caractère pédophile, ont été publiés sur Facebook à l’encontre de fillettes âgées d’à peine 10 ans. Une affaire qui met en lumière la face sombre des réseaux sociaux et le danger permanent que représentent certains prédateurs pour nos enfants.

Des propos révoltants qui exposent un danger réel

Tout a commencé par une vidéo innocente montrant deux jeunes sœurs en train de danser. Ce qui aurait dû rester un moment de légèreté enfantine s’est transformé en théâtre d’horreur lorsqu’un internaute nommé Narcisse Poupoh Nanar a commenté: « si on fesse la grande là ça va entrer hein, il doit déjà avoir un petit passage là bas en bas 😂 je suis sûr, en tout cas c’est mangeable selon moi 😂😂😂 ok. sinon elle cherche quoi sur les reseaux sociaux. »

Cette déclaration abjecte n’est pas restée isolée. Un certain Dramson Stand’Art a renchéri: « Narcisse Poupoh Nanar Tu es cruel,, mais tu as raison puisque c’est leurs parents qui les poussent à la débauche 🔥🔥🔥😂😂🙏🙏 »

Le premier auteur, visiblement sans remords, a poursuivi: « mon frère si leur parents veulent leur apprendre les bonnes choses, ce n’est pas de leur parents qu’ils le s’auront ces bonnes choses mais de nous les mecs dehors qui detenons ces bonnes choses.« 

Selon les informations recueillies par 237online.com, un complice présumé nommé William Lekeudji (opérant sous le compte Facebook « William Djitia« ) aurait également tenu des propos tout aussi répréhensibles, déclarant: « Même moi si je récupère ça je mets la salive ça va seulement entré même si c’est bout, en fessant foumbot Bafoussam le tout va entré. »

La toile se mobilise contre les prédateurs sexuels en ligne

Face à l’indignation générale, les captures d’écran se sont rapidement multipliées. Lorsque Narcisse Poupoh Nanar a été interpellé sur la nature criminelle de ses propos, il aurait supprimé son compte Facebook, ignorant que ses commentaires avaient déjà été largement partagés.

La réaction des internautes a été unanime. Ange Mbo’o Moungo a déclaré: « il doit être interné ou enfermé c’est un pédophile ambulant les enfants sont en danger mêmes ses propres enfants s’il en a » avant d’ajouter: « Un danger public 👌 Que Dieu protège nos enfants de ces prédateurs. Heureuse qu’ils se dévoilent inconsciemment. »

D’autres utilisateurs comme Angy Beauty ont alerté: « Les voilà alors. Ses proches qui ont des enfants doivent se méfier de lui », tandis que Salvatore Kyuubi a exigé des mesures immédiates: « Il devrait être arrêté ! S’il n’a pas encore commis de forfait il se prépare. »

L’indignation s’est accompagnée d’appels à la vigilance et à la protection des enfants sur les réseaux sociaux. Cette affaire soulève des questions fondamentales sur la sécurité des mineurs en ligne et l’urgence d’une réponse juridique adaptée à ces formes de cybercriminalité.

Un appel à l’action face à l’impunité en ligne

Les spécialistes en protection de l’enfance sont formels: de tels comportements en ligne sont souvent révélateurs de tendances prédatrices qui peuvent se manifester dans la vie réelle. Les propos tenus par ces individus constituent non seulement une grave atteinte à la dignité des enfants concernés, mais également des signes avant-coureurs potentiels d’un passage à l’acte.

Le Code pénal camerounais, dans ses dispositions relatives à la protection des mineurs, prévoit des sanctions sévères pour ce type de comportements. Cependant, l’anonymat relatif offert par internet complique souvent l’identification et la poursuite des auteurs d’infractions sexuelles en ligne.

Cette affaire souligne l’importance d’une vigilance accrue des parents quant aux contenus partagés impliquant leurs enfants, et la nécessité pour les plateformes de renforcer leurs mécanismes de détection et de signalement des comportements suspects.

La rédaction de 237online.com reste mobilisée pour suivre l’évolution de cette affaire et continue d’appeler à une prise de conscience collective face aux dangers qui guettent nos enfants dans l’espace numérique.

Par Alain-Claude Ndom pour 237online.com

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