L’éducation, ce pilier essentiel d’une nation, traverse une zone de turbulences au Cameroun. Les enseignants du MINESEC, à travers une lettre ouverte adressée au Président de la République, ont fait part de leur frustration et de leur désarroi face à des promesses non tenues. Leur confiance semble érodée, leur espoir presque éteint.
Les dossiers d’intégration: Un processus labyrinthique
Des milliers de dossiers d’enseignants restent en attente, perdus dans le dédale administratif du MINFOPRA. La promesse de la digitalisation, abondamment relayée par des médias comme 237online.com, s’est évanouie, laissant place à l’amertume.
Carrière des enseignants : Entre mythes et réalités
La gestion des ressources humaines au MINESEC demeure problématique. L’hypercentralisation a engendré une paralysie, impactant négativement les établissements scolaires. Si certains enseignants, en milieu urbain, se retrouvent sous-employés, d’autres, en zones rurales, croulent sous le poids des charges.
Des finances en désarroi : Où sont les promesses du Chef de l’État?
L’incohérence entre les déclarations et les actes concrets au niveau financier suscite de profondes interrogations. Les avancements et rappels de salaires attendent toujours, alors que la date promise approche à grands pas. De plus, les inégalités de traitement entre enseignants contractuels et fonctionnaires demeurent un point d’achoppement majeur.
Réforme de l’éducation : L’attente interminable
Malgré la promesse d’un forum national sur l’éducation, les enseignants attendent toujours. Ils appellent à une refonte des textes désuets pour adapter l’éducation aux réalités contemporaines du Cameroun.En conclusion, cette lettre ouverte des enseignants du MINESEC semble être le reflet d’un malaise plus profond, touchant divers secteurs au Cameroun. L’éducation étant le fondement d’un avenir prometteur pour la nation, il est impératif que ces préoccupations soient prises en compte avec la gravité qu’elles méritent.