Crise anglophone: L'armée neutralise tous les chefs militaires sécessionnistes

Selon des chiffres officiels, ils sont près de 19 qui ont été tués à l’issue des combats avec les forces de défense.

Dans une vidéo devenu virale sur les réseaux sociaux il Ya quelques semaines,  » Général Cha Cha » exhibait fièrement son AK44, menaçant et narguant les forces de défense camerounaise. Une opération du BIR appuyé par le Btap a eu raison de lui, tout comme une poignée de ses fidèles dans un petit village du département du Mbui, région du Nord-ouest. À l’issue de cette opération, l’armée a aussi récupéré des équipements, des motos, et autres éléments nécessaires pour la fabrication des armes artisanales. La dépouille du Général a été laissée en pâture dans la nature pendant plusieurs heures. Le Général Cha Cha était encore l’un des derniers chefs militaires sécessionnistes qui forçait le respect de la diaspora (celle qui arme les Amba boys). Voilà pourquoi l’activiste Mark Bareta n’a pas caché son chagrin.

Il a pleuré a chaude larme dès l’annonce du décès de cet individu que l’on dit très sanguinaire. Si Field Marshall reste encore celui qui donne quelques insomnies à l’armée, reste que tous ceux qui ont porté le grade de Général dans les rangs sécessionnistes depuis 2016, début de cette crise anglophone ont tous déjà été neutralisés par l’armée. Après quelques débuts difficiles marqués par une lâcheté des groupes terroristes sur les gendarmes et autres policiers, le Bir, le Btap, le Bass, le Rass ont repris le contrôle de la situation sur le terrain, infligeant de lourdes pertes aux sécessionnistes, notamment en décapitant leur chefs militaires. La plus gros prise fut assurément le celle du Général Ivo l’année dernière. Il faut dire que ces pseudo Généraux ne sont en réalité que de petits voyous qui réussissent à imposer leur contrôle sur un groupe de jeunes, très souvent sans emplois.

La prise des stupéfiants aidants, ils deviennent de vulgaires sujets obéissants aux ordres du  » General ». Un General sans formation militaire aucune, et très souvent ne sachant même pas manipuler une arme. Sur des sites sous leur commandement, ils règnent en maîtres, contrôlent les trafics, raquettes et vivent de la rapine. Selon un officier de la gendarmerie qui s’est ouvert au JDW, la neutralisation de ces individus va contribuer à pacifier les deux régions en crise.  » À condition de sensibiliser très vite les jeunes dans ses localités afin que le désir de vengeance ne naissent pas en eux.  » Toujours du côté de l’armée, l’on se dit convaincu que les jours du dernier mohican à savoir Field Marshall sont désormais comptés.

JDW N° 041 EDITION DU 03 FEVRIER 202

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