Cancer – Statistiques: 14.000 nouveaux malades au Cameroun en 2016

C’est le chiffre communiqué par le comité national de lutte contre le cancer pour l’année 2016.
Chiffre qui s’augmente chaque jour. Le cancer avance à grand pas au Cameroun. C’est le constat fait par le comité national de lutte contre cette maladie basé au ministère de la Santé publique. Dans son rapport annuel, publié au mois de mai 2016, chaque année 14.000 malades sont enregistrés dans les formations sanitaires. 237online.com Dans ce tableau noir, les formes les plus répandu de cancer dans notre pays et auprès de la gente masculine est le cancer de la prostate 13, 7 %, le cancer du foie 11, 5%, le sarcome de Kaposi 8,7%, le cancer de l’œsophage et le lymphome non-hodgkinien 6,2%. Chez les femmes la forme la plus répandues est le cancer du col de l’utérus 23,2%, le cancer du sein 21,3%, le cancer du foie 4,7% et le sarcome de Kaposi 3,8%. Statistique selon les experts qui sont plus graves dans l’arrière-pays. L’incidence annuelle serait de plus de 15.000 nouveaux cas et la prévalence est estimée à 25.000 malades d’ici 2018. Dans la seule ville de Yaoundé, le comité national de lutte contre le cancer et l’association Solidarité chimio estiment à 107 nouveaux cas pour 100.000 habitants soit 45 hommes et 62 femmes. Chez les enfants la forme la plus répandues reste le lymphome. D’où l’urgence de la mise sur pied d’une politique d’accès aux soins par les malades du cancer. L’âge moyen des malades, selon le comité national de lutte contre le cancer est de 44,8 ans. Plus de 80% des cas diagnostiqués à un stade avancé de la maladie et la plupart décèdent dans les 12 mois qui suivent le diagnostic. 8000 personnes meurent chaque année du cancer. Dr Paul Ndom, le président de solidarité chimiothérapie mène avec son association un combat acharné contre cette
pathologie. « J’ai constaté que les malades avaient de la peine à suivre normalement leur traitement parce qu’ils ne trouvaient pas les produits anti cancéreux dans les pharmacies de la place. Je prescrivais les ordonnances et de nombreux malades ne revenaient pas pour le suivi » explique-t-il. Pour lui pour les antimitotiques coûtent très cher, le cout du traitement du cancer est hors de portée pour les malades, l’approvisionnement des officines et des hôpitaux est difficile et les médicaments anti cancéreux sont rares sur le marché camerounais. Dans son rapport, l’organisation mondiale de la
santé (Oms) pense que l’éducation des populations et l’accès aux structures sanitaires doit être la priorité des gouvernements pour faire reculer le cancer.

Adolarc Lamissia

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