Camerounais arrêtés au Togo : Le Mindef se prononce

Des militaires camerounais arrtes au Togo pour braquage

Dans le communiquée dont eu reçu copie 237online.com, le Ministère de la Défense (Mindef) donne les identités de 04 des 05 ressortissants camerounais arrêtés le 20 janvier dernier au Togo, et précise aussi leurs antécédents judiciaires.

Quelques jours après que la Télévision togolaise ait fait état de ce que 5 ressortissants camerounais soupçonnés de possession illégale d’armes et de tentative de vol à main armée aient été mis aux arrêts à Lomé (Togo), le Ministère de Défense du Cameroun sort du silence. Après de nombreuses investigations, les services compétents de cette institution camerounaise ont pu identifier 04 des 05 présumés malfrats. Selon le Minfef, les personnes clairement identifiées sont :

  • Le soldat de 1ere classe Essimbi Francis (matricule T15/24250), précédemment en service à la BQG, ce dernier avait été mis à la disposition de la Brigade territoriale de Melen à Yaoundé, le 6 mars dernier, pour une perte d’un important matériel (…)
  • Le Sergent Oumarou Abou Fadil (matricule T11/16829, précédemment en service à la BQG, déclaré déserteur depuis le 23 mars 2020, pour avoir, sans autorisation ni relève, quitter son poste de garde à l’imprimerie (…)
  • Le Second-Maitre Ewoundjou Elle Serges Hubert (matricule 11/13478), né le 04 septembre 1989 à Sangmélima, titulaire de la CNI n° 1104229338 du 05 janvier 2011 à Sangmélima, et précédemment en à la Marine nationale. La procédure de désertion enclenchée en son temps à son encontre suit son cours ».

Et ce n’est pas tout ! Un des autres membres de la bande est un bandit de très grand chemin. Le communiqué ajoute : « les investigations ont permis d’établir que le présumé chef de gang, le nommé Ntanga Mogo Clément Didier alias Tony… serait un dangereux repris de justice, multirécidiviste, plusieurs fois condamné à des peines de prison ferme, et actuellement recherché par la Direction de la police judiciaire de Yaoundé, qui a enregistré plusieurs plaintes de citoyens abusés par ce dernier ».

Le Ministère de la Défense précise avoir ouvert des enquêtes sécuritaire et judiciaire. L’institution conclut en indiquant que « Le Ministère de la Défense décline sa responsabilité pour les forfaits de ces hommes en rupture des liens organiques avec lui et complètement détachables du Service ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *