Selon nos informations, Yves Michel Fotso, déjà dans les serres de l??«opération épervier», a entrepris, il y a quelques jours, de clarifier ses intentions réelles, à propos d??une plainte que deux de ses avocats a avaient déposée, auprès d??une juridiction de l??Etat de l??Oregon (Etats-Unis), début août, contre l??Etat du Cameroun, Paul Biya, Jean-Baptiste Bokam, Pascal Magnaguemabe, et quelques hauts gradés de la Gendarmerie nationale.
Révélée en exclusivité par La Nouvelle Expression il y a quelques semaines, «l??affaire» avait fait grand bruit et
créé un gros embarras dans le cercle des amis de l??ex Administrateur Directeur Général de la défunte Cameroon Airlines, au point de pousser ses proches à des démentis aussi hardis que hasardeux, via les colonnes de journaux. C??est aussi à travers la presse que le message du retrait- pas moins !- de ladite plainte contre le président de la République, avait été délivré. En vérité, la mobilisation de certains titres de la presse nationale autour de cette dénégation- d??autres diraient de ce reniement- fait écho à une certaine activité épistolaire de coulisse à laquelle s??est récemment livréYves Michel Fotso. C??est tout le sens d??une correspondance datant de quelques jours, adressée à Paul Biya, et dans laquelle le fils du milliardaire Victor Fotso, a tenu à préciser qu??il n??avait jamais eu l??intention de porter plainte ni contre le Chef de l??Etat, ni contre le Secrétaire d??Etat à la Défense, spécialement chargé de la Gendarmerie. Selon de fiables indiscrétions, Yves Michel Fotso, dans le document destiné au président de la République aurait révélé- pour le confirmer, selon des certaines sources- son intention originelle de traîner en justice, l??Etat du Cameroun ?? pour non respect d??une clause, qui excluait le déclenchement de toute procédure judiciaire, à la faveur d??un arrangement conclu en août 2006 entre la Camair, et Indian Airlines,-, et des gendarmes, – accusés de lui avoir infligé des actes de torture lors de son transfèrement de la prison de Kodengui pour le Secrétariat d??Etat à la Défense, le 25 lai 2012. Difficile de savoir quelle aura été la portée de cette démarche tout en ajustement et rectification. Mais elle est intervenue dans une ambiance suspicion dans l??entourage d??Yves Michel Fotso ; certains de ses proches ayant, semble-t-il, désigné à mots plus ou moins couverts, l??un de ses avocats camerounais – en l??occurrence Ndiva Kofele Kale, en temps considéré comme un proche de Ni John Fru Ndi au Social Democratic Front- comme celui par qui la «fuite» avait été organisée. On se souvient qu??au terme d??une minutieuse et patiente investigation, La Nouvelle Expression avait révélé l??existence de cette plainte. Sur la foi de divers recoupements, et du Document dont le quotidien avait pu obtenir copie, avant d??en publier quelques extraits probants, l??on apprenait que le 6 août 2012, Kelly R. Beckley et Kevin W.Bons, les deux avocats américains commis par Yves Michel Fotso, avaient agi au nom de leur client. La suite est connue.