Le trio musical se produit le 4 avril prochain dans cette prestigieuse salle canadienne. Le rêve se poursuit pour X-Maleya. Après l’Olympia Bruno Coquatrix de Paris (France) le 14 septembre 2014, le trio musical donnera un concert le 4 avril prochain à l’Olympia de Montréal, au Canada. Un nom identique pour deux salles prestigieuses situées sur deux continents : l’Europe et l’Amérique. Comme à Paris, X-Maleya sera le premier groupe camerounais à se produire à l’Olympia de Montréal. Roger, Auguste et Hais se disent impatients de fouler les planches de cette salle de spectacle de 1.268 places, où se sont produits de grands noms de la chanson comme Georges Brassens.
Les billets s’arrachent visiblement comme des petits pains puisqu’«il ne reste plus que 400 places», affirme Roger Samnig, le lead vocal du groupe qui s’exprimait à cet effet hier, au cours d’une conférence de presse organisée au Maeva Club à Yaoundé, en prélude à ce concert. Le trio espère bien faire, sinon mieux qu’en septembre dernier. Le show sera «plus relevé à Montréal», car «nous avons appris de notre passage à l’Olympia de Paris», assure Roger, le regard caché derrière des lunettes fumées. Depuis fin décembre, le trio multiplie les répétitions pour «corriger certains manquements» observés lors du spectacle de Paris. Un rodage nécessaire pour le groupe qui veut faire de ce concert un véritable triomphe au soir du 4 avril prochain, comme ce fut déjà le cas à Paris. Il en va de l’image du Cameroun, laisse entendre Roger, dont le groupe se veut les dignes ambassadeurs de la musique camerounaise.
Ascension
Et pourquoi changer l’équipe qui gagne ? Pour ce spectacle, X-Maleya se fera accompagner sur scène par le même orchestre. On aura donc Jean-Paul Lietcheu à la basse, Marcien Oyono à la guitare rythmique, Paul Ndedi à la batterie et Ruben Binam au piano. Des invités surprise, dont les noms n’ont pas été dévoilés, viendront donner un cachet particulier à ce spectacle. «A priori, une des personnes qui était à l’Olympia de Paris sera là», lâche Roger, un rien énigmatique. Le mystère reste donc entier. Mais qu’on ne se leurre pas, le spectacle de Montréal sera… différent. «Nous voulons écrire l’histoire différemment…», confie le chanteur. Différent aussi sur le plan administratif où certains membres de l’équipe n’avaient pu faire partie de l’aventure à Paris l’année dernière, faute de visa. «Tout le monde a eu son visa», affirme Roger.
Né en 1998, le groupe X-Maleya propose une gamme très variée de sonorités bantou mélangées aux sonorités qui caractérisent leurs origines diverses, et surtout leurs différentes sensibilités musicales, notamment la country, le jazz, le reggae, le RnB ou encore l’afro-pop. Le groupe a déjà quatre albums sur le marché : «Exil» (2006), «X-Maleya» (2009), «Tous ensemble» (2011) et «Révolution» (2013). Avec des tubes connus du public comme «Yelele», «Tchokolo», «Ndolo», «Hola mè», «Bouge», «Son mè»… Nominé aux Canal 2’Or 2015 dans les catégories «Artiste masculin», «Chanson populaire» et «Musique urbaine», le groupe espère continuer son ascension vers la gloire. D’ailleurs, on les annonce du côté du Zénith de Paris en début 2016…
