Awé Michel, étudiant au niveau 3 au département de Géographie à la Faculté des arts, lettres et sciences humaines a été retrouvé hier.
A la mini-cité Gloria hier matin, c??était le deuil et la consternation totale de la communauté universitaire en générale.
Ici, une découverte macabre du corps de Michel Awé, suspendu à une corde de sa vient d??être faite par les étudiants de ladite mini-cité.
Inquiets de n??avoir plus eu les nouvelles de leur colocataire Michel Awé depuis jeudi dernier, les
locataires de la mini-cité Gloria après avoir alerté la police et le chef du quartier Bini, décide de défoncer la porte de la chambre de l??étudiant concerné. Malheureusement, c??est le corps sans vie de Michel Awé suspendu à une planche que les locataires de la mini-cité vont retrouver. Que s??est-il passé, pourquoi Awé s??est pendu ? Autant de question qui font l??objet de discutions entre étudiants qui se sont formés en petits groupe dans la mini-cité du drame. Approchés, les voisins de l??étudiant décédé disent ne rien savoir de ce qui aurait poussé leur camarade à se suicider. Selon ces derniers, c??était Jeudi 15 Novembre 2012 que Michel Awé a été aperçu pour la dernière fois dans la cité. Mercredi 14 novembre 2012 apprend-on, celui-ci venait d??envoyer son épouse enceinte chez ses parents à Lagdo dans la région du Nord.
Alerté, le substitut du procureur et les membres de l??administration universitaire de Ngaoundéré, qu??accompagnaient les forces du maintien de l??ordre et se sont déployés dans ladite mini-cité. Après analyse du médecin chef du centre médico-social de l??université de Ngaoundéré, difficile de dire avec exactitude s??il s??agit d??un meurtre ou d??un suicide. « En ce qui concerne le corps lui-même, nous n??avons pas constaté un traumatisme. Mais à l??observation de ce corps, l??on ne peut pas conclure très vite que c??est un suicide. Car, le corps est sur les orteils et les talons levés. Généralement, si c??est une pendaison on devait avoir un support sur lequel l??individu se serait jeté. Cliniquement sur le corps on n??a pas trouvé des traumatisme », raconte Zachari Yaou Alhadji, médecin chef au Centre médico-social de l??université de Ngaoundéré. Pour le substitut du procureur, « le constat est fait, c??est une mort suspecte ». Cependant, « on ne saurait tirer des conclusions hâtives à ce niveau des enquêtes » a conclu l??autorité judiciaire.
Né le 8 novembre 1985 à Bertoua, Michel Awé est inscrit à l??Université de Ngaoundéré depuis 2007. Son papa, le commandant de la brigade de gendarmerie de Lagdo informé n??en revient toujours pas. Faut-il préciser que, ce cas de figure est l??un des plus rares qu??a enregistré le village universitaire de Dang depuis des années. Toute chose qui ravive la consternation de l??administration universitaire. Aritide Mebanga Sassa, Directeur du centre des ??uvres universitaires (Dcou), qui dit regretté ce drame, rassure que, « quelque soit le degré ou le niveau des problèmes des étudiants, l??administration universitaire est toujours à leur écoute ».
En ce moment, les enquêtes sont en cours. Les autorités judiciaires et policières disent compter sur les étudiants, parents et amis du défunt, afin d??apporter la lumière sur les circonstances de la mort de Michel Awé. En attentant, son corps est à la morgue de l??hôpital régional de Ngaoundéré.