46000 tonnes stockées actuellement dans les magasins de Mbandjock, Nkoteng, Douala et Ngaoundéré. [pagebreak]Des informations puisées auprès des responsables de la Société sucrière du Cameroun (Sosucam), font état de ce que 46000 tonnes de sucre sont actuellement stockées dans ses magasins de Mbandjock, Nkoteng, Douala et Ngaoundéré. Soit 45000 tonnes de sucre granulé et 1000 tonnes de sucre en morceaux. 12800 tonnes sont stockées dans le magasin de Mbandjock, contre 29800 à Nkoteng. Les entrepôts annexes que sont Douala et Ngaoundéré possèdent en ce moment-ci 2400 et 1000 tonnes, respectivement. Ces chiffres viennent ainsi mettre fin aux rumeurs persistantes sur la supposée incapacité actuelle de la Sosucam à approvisionner le marché national cette année, et donc à éviter la pénurie du sucre dans un contexte encore marqué par l’interdiction des importations de cette denrée, indique le chef de la cellule de communication du ministère du Commerce, Rawul Simplice Minlo’o, approché par Mutations hier.
D’autant que, rapporte-t-il, « dans la seule journée de lundi dernier [16 mars, Ndlr], la Sosucam a mis 8000 tonnes de sucre sur le marché », en dehors des 455 tonnes qu’elle livre de manière journalière de lundi à dimanche. Une descente effectuée hier sur quelques places marchandes de la ville de Yaoundé a permis au reporter de Mutations de constater que les signes de pénurie ne sont pas encore visibles, après des échanges avec des gérants de ces espaces. La Sosucam renseigne qu’entre janvier et février derniers, pas moins de 34000 tonnes de sucre ont été déversées sur le marché national. La campagne sucrière court jusqu’au 02 juin prochain. Et, à en croire le ministère du Commerce, la situation du sucre n’a jamais été aussi bonne que cette année. Il faut dire que cette embellie intervient à un moment particulier, où un plan de développement de l’entreprise est en train d’être mis en œuvre. Il y a quelques mois, le Pdg de Sosucam, Louis Yinda, avait annoncé que d’ici à 2017, la production de l’entreprise atteindrait 165 à 170.000 tonnes, contre celle actuelle, qui tourne autour 130.000 tonnes. Un investissement de 110 milliards F Cfa avait été annoncé pour financer ce plan de développement, qui s’étend sur les quatre prochaines années.
Jean De Dieu Bidias
