Suite à un excès de vitesse qui aurait résulté d’une perte de frein, le conducteur de l’engin a foudroyé trois individus. Les victimes ont été conduites aux urgences de l’hôpital Laquintinie de Douala.
[pagebreak]C’est un lundi plutôt sombre qu’a connu Wilfried E. conducteur urbain communément appelé taximan, ainsi que les trois individus qui pourtant s’apprêtaient à vaquer à leurs occupations. La scène se déroule dans la matinée du 26 janvier 2015 à Douala-Ndokoti au lieu-dit Hysacam. Le taximan venant du coté du quartier Brazzaville roulant pratiquement à tombeau ouvert avec à son bord trois passagers. Contre toute inadvertance, le taximan rentrera percutera lourdement un véhicule de marque Volvo bleu à bord duquel se trouvait deux hommes et une dame. Suite à l’impact de la collision qui aura mis tous les riverains de ce secteur de Ndokoti en panique, les passagers du taxi s’en tireront fort heureusement indemnes bien qu’avec une grande dose de frayeur et d’adrénaline.
« On aurait cru entendre un tremblement de terre ! L’autre voiture a été froissée comme du papier ! », témoigne paniquée une riveraine ayant assisté au drame. Si les occupants du taxi s’en sont sortis entiers, il n’en aura pas été de même pour ceux de l’autre véhicule. Jambes cassées, blessures sévères, hémorragie… sont les dégâts qu’on pu décrire les secouristes populaires. Les victimes ont été conduites par les âmes de bonne volonté à l’hôpital manu militari. « On n’a pas eu le temps de vérifier les papiers […] Certains ont pris leurs documents et leur ordinateurs, mais nous on a préféré d’abord sauver les vies parce que c’est ça qui compte pour Dieu », a relaté André, 24 ans et conducteur de moto-taxi. Fort heureusement. L’on espère que le matériel des victimes leur sera restitué par les réquisitionnaires… Mais le souci majeur n’était pas focalisé sur le matériel qui peut s’acquérir un peu partout notamment les véhicules et ou les consommables informatiques ( jumia ou kaymu pour les ordinateurs) mais sur les vies en jeu.
Pour l’heure, aucune nouvelle n’a été filtrée quant à l’état des accidentés. Le reporter n’a pas pu rentrer en possession de ces informations à l’hôpital Laquintinie. Le taximan quant à lui, n’a pas pris la fuite. Bien au contraire, il s’est volontairement livré à la police pour que soient diligentées des enquêtes. Ce nième accident au carrefour Ndokoti vient raviver la polémique sur les accidents de circulation en milieu urbain. Courant septembre 2014, c’est un camion qui arrachait la vie à une dizaine de personne à ce même carrefour, au lieu-dit Tunnel. Prudence est donc de mise chez les automobilistes.
Gaspard Ngono