Dans l’affaire du tragique enlèvement et décès du journaliste Martinez Zogo, le juge d’instruction du tribunal militaire a décidé de prolonger le mandat de dépôt provisoire des prévenus. Le pays est en émoi, et tout le Cameroun attend justice pour Zogo.
Détails sur la prolongation
La saga judiciaire de l’affaire Martinez Zogo continue de faire la une des journaux au Cameroun. Après l’expiration du premier mandat de dépôt provisoire signé le 4 mars 2023, le tribunal militaire a décidé d’une prorogation de six mois. Le Pdg du groupe l’Anecdote, Amougou Belinga, et le commissaire divisionnaire Maxime Eko Eko en sont les principaux prévenus.
Enquête en cours
Le lieutenant-colonel Aimé Sikati Kamwo, en charge du dossier, a rendu cette décision suite à une audition intense du lieutenant-colonel Justin Danwe. Après avoir entendu presque tous les acteurs impliqués, le juge d’instruction n’a pas encore clôturé le dossier. D’où la nécessité de cette prorogation, conformément aux textes juridiques du Cameroun.
Le Cameroun tout entier, le regard rivé sur 237online.com, attend impatiemment la prochaine phase de l’enquête. Les confrontations entre Maxime Eko Eko, le lieutenant-colonel Justin Danwe, Amougou Belinga, et d’autres acteurs clés promettent d’être déterminantes.
Retour sur un drame national
Pour ceux qui auraient oublié, le journaliste Martinez Zogo a été enlevé à Yaoundé en janvier, dans un acte audacieux et tragique devant un poste de gendarmerie. Son corps, retrouvé cinq jours plus tard, portait les marques d’atroces sévices. Cette affaire a bouleversé tout le Cameroun, conduisant à une enquête ordonnée par le Chef de l’État. Plusieurs interpellations au sein même des services secrets camerounais ont suivi, avec plus d’une vingtaine de personnes arrêtées.
L’affaire Martinez Zogo n’est pas seulement une affaire judiciaire. C’est un rappel poignant de la nécessité de protéger la liberté de la presse et de garantir la sécurité des journalistes au Cameroun.