Cameroun – Scandale : dans le hôpitaux, Covid-19 rime avec trafics d’organes humains

Hopital Central de Yaoundé

Les trafiquants d’organes humaines ont trouvé en la pandémie un terreau fertile pour assouvir leur basse besogne, le fâcheux incident de l’hôpital de district de Tergal bien que très édifiant, n’est que la pointe visible de l’iceberg.

Quand le Professeur Éric Mathias Owona Nguigni qualifiait son pays le Cameroun de pays de « pas possible », il ne croyait pas si bien dire, car aucune semaine ne s’y passe sans son lot de scandales. La semaine qui vient de s’achever n’a pas dérogé à la tradition qui veut qu’un évènement tragique, triste ou rocambolesque émaille l’actualité nationale.

Ainsi, l’un des faits majeurs de la semaine écoulée a été une vidéo abondamment diffusée dans les réseaux sociaux. Dans celle-ci, une famille autour d’une dépouille, certainement un membre de ladite famille, s’offre en spectacle, à l’hôpital de district de Tergal à Douala. Rendue à la morgue de cet hôpital pour retirer la dépouille qu’elle y avait laissé pour conservation, ladite famille découvre à sa grande stupéfaction que l’appareil génital, le cœur, et bien d’autres organes de ce dernier ont été retirés.

Comble de l’imposture, la dépouille classée sans autre forme de procès au rang des victimes du Covid-19, avait été emballée dans un plastique noir et placé dans un cercueil. Vraisemblablement cet individu était sur le point d’être inhumé par les soin des services de la mairie, conformément aux prescriptions sur le coronavirus. Heureusement, la famille est arrivée à temps, et a découvert le pot aux roses. On ne sait pas comment elle a procédé pour ouvrir le cercueil et arracher le plastique qui couvrait le mort, mais toujours est-il qu’on a découvert dans le cercueil un corps amputé de plusieurs organes. Toute chose qui a provoqué un tohu-bohu inimaginable dans l’enceinte de l’hôpital de Nylon à Douala.

Bien que cette structure sanitaire ait pondu un communiqué de presse pour faire savoir à l’opinion national qu’il s’agissait d’un malentendu, il n’en demeure pas moins que le trafic d’organe humain dans les hôpitaux est une réalité, que le phénomène du coronavirus est venu amplifier.

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