Une affaire qui fait froid dans le dos secoue actuellement le quartier Mvog-Ada à Yaoundé. Une commerçante de 26 ans a été filmée en train d’ajouter ses urines dans sa préparation d’Okok, un plat traditionnel camerounais très prisé. Plus troublant encore, selon les informations recueillies par 237online.com, cette pratique ne serait que la partie émergée d’un iceberg de contaminations alimentaires délibérées.
Des révélations choquantes sur des pratiques systématiques
L’enquête menée sur place révèle un système bien rodé de contamination alimentaire. La mise en cause, mère de six enfants, ne se limitait pas à l’Okok : elle aurait également contaminé avec ses urines et probablement ses selles d’autres mets qu’elle vendait, notamment de la viande de brousse et du café. Pour masquer l’odeur, elle utilisait systématiquement de la citronnelle dans ses préparations.
Cette commerçante, installée depuis septembre 2024 dans un modeste « tourne-dos » à Mvog-Ada, avait déjà été chassée du quartier Nkoabang pour des faits similaires. Plus inquiétant encore, plusieurs consommateurs ont rapporté des douleurs abdominales et des coliques après avoir consommé ses plats, particulièrement l’Okok préparé il y a deux semaines.
Points clés de l’affaire :
- La vidéo incriminante a été filmée par la commerçante elle-même
- Des pots d’urines et de selles ont été découverts dans ses locaux
- Son mari, plombier, ignorait apparemment ces pratiques
- La femme avait un comportement sociable qui ne laissait rien présager
- Les autorités sanitaires et policières ont ouvert une enquête