Dans un bras de fer historique contre les institutions financières régionales, Richard Evina Obam, directeur de la CDEC, selon une enquête de Jeune Afrique, mène une bataille cruciale pour l’autonomie financière camerounaise.
Un stratège au service des intérêts nationaux
Le patron de la Caisse des dépôts et consignations du Cameroun (CDEC) refuse catégoriquement la supervision de son institution par la COBAC. Face à une quarantaine d’opposants, il défend farouchement la souveraineté nationale.
L’affrontement révèle des intérêts majeurs :
- Des centaines de milliards de FCFA en jeu
- 30 milliards déjà récupérés par la CDEC
- 482 millions récemment obtenus de la SIC
- 44 milliards attendus d’Eneo
La guerre des chefs s’intensifie avec :
- Le soutien de Ferdinand Ngoh Ngoh
- L’opposition supposée de Louis Paul Motaze
- La résistance des grandes banques
- L’ultimatum fixé à mars 2025