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Cameroun : RÉVÉLATIONS CHOC sur la fortune de Fotso Victor, le motorboy devenu milliardaire !

Fotso Victor

Imaginez un simple motorboy devenant l’un des hommes les plus riches du Cameroun. Difficile à croire, n’est-ce pas ? Pourtant, c’est l’histoire que Fotso Victor a voulu nous vendre. Mais selon des révélations explosives faites par la journaliste Henriette Ekwè sur la chaîne Vision 4, la vérité serait bien différente.

L’État camerounais, fabricant d’hommes d’affaires ?

Dans une intervention remarquée lors de l’émission CLUB D’ÉLITES, Henriette Ekwè a levé le voile sur un système bien huilé. « L’État camerounais a fabriqué des hommes d’affaires », a-t-elle affirmé avec assurance.

La journaliste pose une question qui frappe par sa simplicité : « Vous avez déjà vu un vendeur de cacahuètes devenir milliardaire ? Non. C’est l’État qui l’a fait. » Une interrogation qui résonne comme un coup de tonnerre dans le ciel des mythes entrepreneuriaux camerounais.

Le cas Fotso Victor : une fortune construite dans les bureaux ministériels ?

Le cas de Fotso Victor, présenté comme l’incarnation de la réussite entrepreneuriale camerounaise, est particulièrement mis en lumière. Selon Ekwè, le parcours du milliardaire aurait commencé dans le bureau d’Onana Awana, alors ministre des Finances, avec la complicité de son directeur de cabinet, un certain Diwouta.

« C’est lui qui monte tous les dossiers où on donne à peu près 100 ou 200 millions à Fotso Victor », révèle la journaliste. Des sommes colossales qui auraient servi de tremplin à l’empire commercial de celui qui, lors d’une apparition télévisée en 1992, se présentait simplement comme un ancien « motorboy ».

Du motorboy au milliardaire : un conte de fées camerounais ?

Henriette Ekwè démystifie avec précision ce qu’était réellement le quotidien d’un motorboy dans le Cameroun d’antan. « Leur travail, c’est de tourner la manivelle pour que le camion démarre. Ils vont chercher la cale. Quand ils arrivent dans un village, c’est le motorboy qui va chercher de l’eau pour que le patron se lave », explique-t-elle.

Elle ajoute avec une pointe d’ironie : « Le rêve du motorboy, c’est de devenir un jour camionneur. » Un plafond de verre bien éloigné des milliards amassés par Fotso.

Ces révélations soulèvent des interrogations profondes sur les fondements de certaines fortunes au Cameroun. Si l’État a effectivement « fabriqué » ces hommes d’affaires, qu’en est-il de l’éthique entrepreneuriale tant vantée ? Ces questions méritent d’être posées dans un pays où les inégalités économiques ne cessent de se creuser.

Par Joël Ngassa pour 237online.com

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