En signant cet article, je suis Kome Nkoumou, et aujourd’hui, je vais vous présenter une histoire choquante qui a ébranlé le Cameroun, une histoire qui met en lumière l’inégalité de la justice dans notre pays.
La situation inquiétante de Fabien Tsafack
Fabien Tsafack, un citoyen camerounais, est en prison depuis le 24 novembre 1982, soit 41 ans de détention pour un crime étonnamment mineur : le vol d’un poste radio. Cette période coïncide avec 18 jours après l’accession à la magistrature suprême de Paul Biya. Cette histoire a refait surface récemment grâce à un post sur le site web 237online.com, attirant l’attention de l’opinion publique sur ce cas de figure.
La réaction du ministre Jean de Dieu Momo
Ce cas a attiré l’attention du ministre Jean de Dieu Momo, qui a réagi sous un post du lanceur d’alerte Paul Chouta. Dans son commentaire, le ministre a révélé que Tsafack avait été condamné à mort, une sentence qui aurait été commuée en emprisonnement à perpétuité.
Une justice à deux vitesses au Cameroun?
La révélation du ministre Momo soulève des questions troublantes sur l’équité de la justice au Cameroun. Comment se fait-il qu’une personne puisse être condamnée à une peine aussi sévère pour le vol d’un simple poste radio ? Pendant ce temps, d’autres personnes accusées de détourner des milliards de Fcfa des caisses de l’État, comme dans les affaires Cangate et Covidgate, ne semblent pas faire face à la même sévérité de la justice.
Un appel au changement
Cette affaire est une occasion pour nous tous, en tant que Camerounais, de réfléchir à notre système de justice et de chercher des moyens de le rendre plus juste et plus équitable pour tous. Après tout, la justice devrait être un droit pour tous, pas seulement pour ceux qui ont le pouvoir ou l’argent pour y échapper.