On sait déjà avec les annonces du Premier ministre de novembre dernier que le secteur recherche scientifique et innovation aura de nombreux projets à réaliser au cours de l’année qui commence.
Pour Madeleine Tchuenté, le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation, l’année 2016 sera placée à la fois sous le signe de « la préservation et de la consolidation des acquis » et de « l’accélération de la performance ». A ce propos, soutient-elle devant les députés de la nation, «la valorisation des résultats de la recherche scientifique, la promotion de l’innovation et du développement technologique seront au centre de nos préoccupations».
Le Minresi entend également, au cours de l’exercice budgétaire 2016, continuer à travailler à l’avènement du Fonds national de développement de la Recherche scientifique et de promotion de l’Innovation (FONDRESI) ; œuvrer à l’aboutissement du Statut du Corps des Chercheurs; poursuivre la maturation de la Loi d’orientation de la Recherche; former les 205 chercheurs recrutés en 2015, afin d’assurer leur intégration harmonieuse dans le Système National de Recherche et d’Innovation; procéder au recrutement de la deuxième vague de trois cents (300) chercheurs; tenir la session annuelle de la Commission centrale d’évaluation et d’Avancement des Chercheurs en grade et organiser la quatrième édition de la rentrée scientifique.
2016 ne sera donc pas de tout repos. Avec 12 837 000 000 de FCFA! En tout état de cause, estime madame Tchuente, le Minresi va s’efforcer, dans la mesure du possible, à maintenir le cap de la performance, de l’efficacité et de l’efficience, dans la conduite des activités programmées. Suite aux recommandations des sessions 2013 et 2014 du Comité interministériel d’Examen des Programmes (CIEP) et à partir du deuxième triennat 2016-2018, le Minresi va passer de quatre à deux programmes dont un opérationnel et un support.
En substance, les activités importantes proposées dans le cadre desdits programmes se présentent ainsi qu’il suit : densification de la recherche-développement et de l’innovation ; et gouvernance et appui institutionnel du sous-secteur recherche et innovation. Bref, en 2016, certifie Mme Tchuente, «un accent particulier est ainsi mis sur les missions de vulgarisation et de valorisation des résultats de la recherche d’une part, et, d’autre part, sur les missions d’animation et de coordination des activités de recherche ». Traduction : le développement de l’innovation technologique prendra davantage de l’ampleur.
S.M