Cameroun : que vont devenir les stades après la CAN ?

Stade Olembe

La question de la maintenance des infrastructures sportives après la fin de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2021 est actuellement une préoccupation majeure pour les autorités camerounaises et les entreprises privées.

L’organisation de cet événement d’envergure nécessite des investissements conséquents, estimés à près de 500 milliards de F CFA, soit environ 1 milliard de dollars. Si la création d’une société d’économie mixte proposée par le cabinet français GB2A, chargée de la gestion et de l’entretien des stades et des terrains d’entraînement, a été suggérée, les autorités camerounaises ont aussi travaillé sur une proposition de création d’une nouvelle entité publique. Cette structure sera chargée de l’entretien et de la rentabilisation des infrastructures sportives existantes, ainsi que du développement de nouvelles enceintes sportives dans les régions n’ayant pas bénéficié des chantiers de la CAN.

La tâche de la task force CAN

La task force CAN, dirigée par Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence, est chargée de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations. Elle a transmis au président Paul Biya un projet de gestion des infrastructures sportives une fois que la compétition sera achevée. La maintenance de tous les stades construits par le Cameroun coûte entre 1 et 1,5 million d’euros par an. Seuls les stades totalement achevés sont pour l’instant à la charge des autorités camerounaises, tandis que ceux en cours de construction restent sous la responsabilité des constructeurs.

Une entreprise française à la rescousse

Le cabinet français GB2A, spécialisé dans le conseil juridique, a posé ses valises à Yaoundé en vue de rencontrer les autorités sportives camerounaises. L’objectif est de proposer leurs services pour rédiger une convention tripartite entre la ligue professionnelle de football, le ministère des Sports et la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Leur idée est de mettre en place une société d’économie mixte qui se verrait confier l’entretien et la gestion des infrastructures sportives.

Des chantiers à achever

Le complexe de Yaoundé – Olembé, dont la deuxième phase de construction devrait reprendre dès la fin du tournoi, reste sous la responsabilité des constructeurs jusqu’à la livraison complète du chantier. Il en est de même pour celui de Japoma. La task force CAN a été mise en place pour surmonter les lenteurs observées dans les travaux de construction des infrastructures sportives. La maintenance de ces infrastructures sportives sera le prochain défi à relever pour le Cameroun.

TTSO / 237online.com

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