Hormis ce délit, Joseph Marie Abbah avait été entendu dans les services spéciaux pour soupçon de complicité de détournement des deniers publics, eu égard à son rythme de vie mâtiné d’ostentation.[pagebreak]Il répond au nom de Joseph Marie Abbah. Il est l’un des fils du célèbre détenu Polycarpe Abah Abah. Selon nos informations, non seulement ce fils à papa avait été entendu pour soupçon de complicité de détournement des deniers publics, compte tenu de son train de vie princier, mais aussi, il est accusé d’être de plain-pied dans un vaste réseau d’homos*e*xualité, véritable cancer social, qui prend de l’ampleur au Cameroun et est sévèrement réprimé par la loi. Pour la petite histoire, il avait été recruté dans une entreprise et s’est vue, à la stupéfaction générale, attribué un grand poste de responsabilité où il avait exercé durant deux ans. Ses patrons lui faisaient aveuglement et étrangement confiance. Une grande première dans une société où ses collègues affirmaient, pince-sans-rire qu’après six ans de bons et loyaux services, ils n’avaient pas connu un tel bond en avant. La suspicion avait déjà commencé à faire son bonhomme de chemin, jusqu’à la confirmation de l’information. D’où sa cavale sans issue.
Selon nos sources, Joseph Marie Abbah, fils de l’autre (ex- Minfi), aurait également mal apprécié le fait que son géniteur, Polycarpe Abah Abah ait été humilié par le Ministre actuel de la Défense. Il aurait alors prêté main forte au journaliste Jules Koum Koum pour des investigations ayant abouti à l’étalage de la fortune du patron de la Défense. Après la mort brutale de Jules Koum Koum, « Dp » du « Jeune Observateur » et non moins représentant de « reporter sans frontières » au Cameroun, Joseph Marie Abbah aurait eu, suite à la condamnation de son père pour «tentative d’évasion» en juillet 2012, l’intention de tout dévoiler, y compris le halo de mystère ayant entouré la mort de notre confrère. Il misait alors sur un remaniement de l’équipe gouvernementale avec le départ du Mindef, pour se mettre à table.
Article 347 bis.
Un malheur ne venant pas seul, Joseph Marie Abbah, englué dans une vie de magnant des finances, est licencié de la structure qui l’employait. Son employeur l’accuse alors de distraction du matériel destiné à un projet d’électrification villageoise. Il a donc vite compris qu’il est tombé dans le même traquenard que son père. Quel destin croisé ! Tout ce cocktail explosif fait aujourd’hui que, Joseph Marie Abbah craint pour ses jours, surtout que, sous nos latitudes, il y’a assez régulièrement des avalanches de condamnations de 5 ans d’emprisonnement ferme pour pratiques d’homos*e*xualité, selon l’article 347 bis du Code pénal camerounais qui prévoit : «Est puni d’un emprisonnement de six mois à cinq ans et d’une amende de 20.000 F à 200.000F toute personne qui a des rapports s*e*xuels avec une personne de son s*e*xe ».( Nous y reviendrons)
Fidel Castro Mouzong