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L'ouverture sur le Cameroun

Cameroun – Patrimoine culturel: vers un réseau de conservation des archives

L’Unesco entend mettre à la disposition du public des informations sur le patrimoine culturel des pays de l’Afrique Centrale.
Les experts ressortissant des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), réunis depuis ce mardi à Douala, vont examiner la mise en réseau des archives, bibliothèques et musées nationaux des pays membres de la Ceeac. «Avec la montée du numérique, il faut revoir ce qu’on met sur le Net. C’est pourquoi il est important de réfléchir sur la mise en réseau des centres de documentation des bibliothèques et archives et des centres de documentation de nos pays. Car pris résolument, chaque centre est inexistant», affirme Charles Binam Bikoï, le secrétaire général du Centre international de recherche et de documentation sur les traditions et les langues africaines (Cerdotola).
Des structures accompagnent certes la mise en œuvre des politiques culturelles des Etats. Mais de l’avis de certains participants, certaines faiblesses ne permettent pas une mise en exergue optimale du rôle et du fonctionnement des archives, bibliothèques et musées nationaux. L’atelier de trois jours qui réunit les experts et responsables nationaux des structures de conservation du patrimoine archivistique, documentaire et muséal des Etats de la Ceeac, va donc leur permettre de discuter de la faisabilité de ce projet de mise en réseau. Ce d’autant plus que ce projet permettra à la fois de mettre à la disposition du public des informations, de conserver durablement le patrimoine et de communiquer sur ce patrimoine.
«Ce projet vise à doter la Ceeac d’un espace de partage d’archives nationales. Il est donc important de développer la coopération archives et musées sur le plan national et international ; de préserver ce patrimoine et le rendre plus accessible au plus grand nombre de citoyens ; de renforcer les capacités des bibliothécaires et archivistes », relève le représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). Et pour y parvenir, «il faut repenser l’industrie du savoir avec de nouvelles perspectives sur le plan scientifique, de nouveaux modes de publication et de dissémination du savoir. Il faut également penser le cadre législatif pour réguler les questions liées au droit d’auteurs et à la cybercriminalité», note Charles Binam Bikoï.

Blaise Djouokep

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