Le projet de rajeunissement de cette structure d’une durée de 20 mois commence peu à peu à prendre corps.C’est un secret de polichinelle, le palais des congrès de Yaoundé va subir une cure de jouvence. C’est suite au don sans contrepartie d’un montant de 132 millions de yuans, soit environ 10 milliards de francs cfa que la République de Chine a octroyé au gouvernement du Cameroun. Sur le terrain, l’exécution des travaux annoncés par le directeur général de la structure, Christophe Mien Zok depuis le mois de novembre 2014, est déjà en train de se dessiner. Le 23 mai 2015, une équipe de 10 techniciens chinois est arrivée au Cameroun pour organiser l’effectivité des travaux. A ce jour, la base vie de l’Anhui construction energeering group CO., Ltd, entreprise chargée d’exécuter les travaux s’installe petit à petit. Au niveau des services en charge du suivi desdits travaux, l’on indique que les premiers conteneurs constitués des matériaux de constructions de la base vie sont déjà au port de Douala. Et le palais des congrès, en tant que partie prenante à l’exécution des travaux entreprend des démarches pour permettre l’exonération de ces équipements et faciliter leur transport jusqu’au site des travaux à Yaoundé
[b]Les travaux[/b]
Les travaux proprement dit concernent le génie civil pour revoir l’étanchéité du bâtiment, le ravalement des façades, la réfection des marbres à neuf, la révision de la décoration intérieure du palais, en insistant sur le changement des mobiliers et rideaux et surtout les circuits électriques qui présentaient déjà un danger pour ce bâtiment de plus de 30 ans d’âge. Il est également question de revoir la climatisation de l’édifice qui est l’une des sources de dépenses du palais des Congrès. En un mot, il est question « de moderniser l’infrastructure et retrouver une seconde jeunesse », a souligné Christophe Mien Zok, directeur général du palais des congrès lors de la signature de la convention.
[b]La responsabilité des parties[/b]
Pour la réussite des travaux de réhabilitation du palais des congrès, les clauses du contrat interpellent la responsabilité des principaux signataires de la convention. Pour la partie camerounaise, il est question de faciliter le dédouanement, la prise de livraison, la conservation et le transport jusqu’au site les matériaux et équipements de construction du projet. Il lui revient aussi à la partie camerounaise, de prendre en charge l’établissement des formalités des terrains approuvées par l’administration foncière du Cameroun, selon le lieu d’exécution des travaux convenus par la partie chinoise. Au niveau de la partie chinoise, elle doit s’occuper de la location des engins nécessaires, fournir le matériel de construction nécessaire à la réalisation des travaux d’exécution du projet, s’occuper du transport maritime des matériaux du départ à l’arrivée.