Cameroun, Opération épervier – Eyoum, Abah Abah, Engoulou et autres: Une procédure au point mort

C??est le statu quo ante dans l??affaire Me Eyoum après l??arrêt Add rendu le jeudi 11 octobre 2012 par la cour d??appel du Centre. Cet arrêt confirme le jugement Add rendu le 25 janvier 2012 par le Tgi du Mfoundi, qui rejetait l??ensemble des exceptions portant sur l??incompétence du tribunal et, par ricochet, sur la nullité de toute la procédure de poursuites. Même en cas de pourvoi en cassation formé contre cet arrêt Add, les accusés Me Eyoum, Abah Abah, Engoulou, Me Baleng et Bouem seront justiciables devant le Tgi du Mfoundi statuant dans le

cadre de la loi créant le Tcs. A moins que la Cour suprême leur donne raison et demande l??annulation de toute la procédure en raison de l??incompétence du Tgi du Mfoundi, l??une des exceptions soulevées par la défense des accusés.Ils doivent répondre des faits de détournement et de la coaction de la somme de 1,7 milliard FCfa, représentant les honoraires indûment perçus par Me Eyoum en sa qualité d??avocate de l??Etat à l??époque de l??affaire Oncpb contre Etat du Cameroun. L??auxiliaire de justice, qui a été interpellée le 11 janvier 2010 et mise sous mandat de détention provisoire à la prison centrale de Kondengui, s??est toujours prévalue de l??illégalité de son arrestation et dénoncé sa détention provisoire qu??elle juge abusive. Toutes ses demandes de libération immédiate ont jusqu??ici essuyé et le rejet du Tgi du Mfoundi, de la cour d??appel et de la Cour suprême.

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