237online.com retrace le vécu, sur la scène musicale, de cette figure emblématique de la musique dont le décès a été annoncé au matin de ce vendredi 12 juin.
C’est dans les années les années 80 que Claude Ndam fait son entrée spectaculaire dans le gotha de la musique camerounaise avec son titre à succès « U ngou ya », qui fait le tour du monde et inspire des jeunes. Sergeo Polo et Stanley Enow sont parmi ceux qui étaient fans de ses œuvres. Tous deux ont repris quelques-uns de ses titres (« Mona » et « Love Song »).
Dans l’univers culturel camerounais, Claude Ndam se révèle être un poète, un auteur et un compositeur. Il a projeté dans la mode et les rythmes patrimoniaux du Noun, son département d’origine (dans la région de l’Ouest). Le Jazz et le rock n’avaient aucun de secret pour cet artiste iconique camerounais. Après 37 ans dans la musique, le rossignol du Noun a transmis son arc aux jeunes pendant les activités et ateliers qu’ils animaient.
Fervent défenseur des valeurs ancestrales, l’artiste était un « Nji » (nom donné aux notables dans la communauté Bamun). Ce, depuis le 26 octobre 2019.
Claude Ndam a été terrassé après une série d’accidents vasculaire-cérébraux qui le tenaillaient depuis 2010, selon nos sources. Il quitte la terre des vivants à l’âge de 65 ans. C’est l’Association Bamun Foverer (entité de la communauté dont il était originaire) qui a fait savoir que l’homme de la musique a rendu l’âme, ce vendredi matin sur les réseaux sociaux.
Après Manu Dibango mort des suites de coronavirus le 24 mars 2020, Claude Ndam est l’autre cacique de la musique camerounaise à s’en aller en 2020.
Repose en paix l’artiste !