Cet argent a servi selon l’opérateur Sud-africain à construire des infrastructures de télécommunications modernes permettant de désenclaver les zones même les plus reculées.
MTN Cameroon est arrivé sur le marché de la téléphonie mobile en février 2000. En 16 ans de présence, l’opérateur dit avoir investi près de 800 milliards de FCFA pour construire des infrastructures de télécommunications modernes qui permettent de renforcer les liens et de désenclaver les zones, même les plus reculées, a révélé Serge Esso, Directeur central des affaires publiques de MTN. Il s’exprimait ainsi pendant le forum sur les services 3G/4G dans l’économie numérique au Cameroun, organisé les 08 au 09 février derniers à Yaoundé par l’Agence de régulation des télécommunications(ART). A l’en croire, le leader du secteur des télécommunications est reconnu comme l’un des plus gros contributeurs de l’Etat. 237online.com En effet, depuis 2010 « nous avons payé pour plus de 600 milliards de FCFA à l’Etat et à ses organismes, sous forme de taxes, impôts et redevances diverses, dont près de 200 milliards de FCFA pour la seule année 2015. Nous avons également contribué au développement de dizaines d’entrepreneurs camerounais qui ont grandi avec nous comme sous-traitants ou fournisseurs de biens et services », a affirmé Serge Esso. La tenue de ce forum sur les services 3G/4G a été une tribune d’expression pour les différents opérateurs. Mieux une occasion pour MTN de présenter les initiatives prises en termes de produits et services pour accélérer la transformation numérique du Cameroun : la connexion au câble sous-marin Wacs qui permet au pays de monter en puissance en matière de bande passante ; le renforcement de la productivité des entreprises (vidéo conférence, téléconférence…) à travers le datacenter construit en 2009 à Yaoundé; le développement de l’ecommerce en signant des partenariats avec Jumia, etc. 237online.com Toutefois, l’engagement de l’opérateur Sud-africain se heurte à de nombreuses difficultés particulièrement l’exigence de réduction des coûts de communication par le régulateur sans mesures de facilitation. Et les restrictions réglementaires. Pour MTN, il est évident que « l’exclusivité accordée à l’opérateur historique pour déployer la fibre optique interurbaine est un facteur de ralentissement de l’expansion du numérique à grande vitesse ; le niveau de maintenance et la qualité de service devant encore être améliorés. Tout comme les coûts du Broadband demeurent très élevés et les quantités disponibles au partage encore insuffisantes ».
Christian Happi