Cameroun : Messanga Nyamding et Sismondi Bidjocka convoqués à la gendarmerie

Sismondi et Messanga

Les deux personnalités devront y être entendues pour des faits présumés de fausses nouvelles.

Il y a comme une épée de Damoclès au-dessus de Pascal Messanga Nyamding, enseignant d’université domicilié à Yaoundé et Sismondi Bidjocka, journaliste et promoteur de RIS radio à Yaoundé. Les deux personnalités sont convoquées ce jour par le chef d’escadron Bialo Dieudonné, chef du service central des recherches judiciaires à la gendarmerie nationale, à Yaoundé, officier de police judiciaire, auxiliaire du procureur de la République, pour répondre, sur instruction du chef de ce service, des faits présumés de fausses nouvelles. Les deux convoqués sont avisés qu’en cas de défaillance, ils y seront contraints par tous les moyens de droit conformément aux dispositions des articles 92 et 195 du code de procédure pénale, peut-on lire dans les deux convocations qui circulent à travers les réseaux sociaux.

Pour le cas particulier du Pr Pascal Messanga Nyamding, l’on se souvient que dimanche dernier sur le plateau de l’émission Club d’Elites, sur Vision 4, une télévision privée émettant depuis Yaoundé, il y a eu un clash entre lui et Marie Florence Dikoume, tous deux militants du Rassemblement
Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC). Au cours de cette émission l’enseignant d’université a même traité sa camarde du parti de « menteuse ». En effet, alors que sa camarade notait les efforts faits par les pouvoirs publics pour encadrer la profession de moto taximen, l’enseignant d’université s’est insurgé en la qualifiant de « menteuse », notant « qu’elle fait honte au parti ». « Voilà des camarades qui font honte au RDPC. Jean Jacques si je n’avais pas de respect pour le PDG Amougou Belinga et vous, j’allais quitter ce plateau. C’est inacceptable ce genre de déclaration… », a-t-il déclaré au cours de l’émission. Pascal Messanga Nyamding ne s’est pas arrêté là, il est allé encore plus loin, en affirmant que le droit de cuissage, la corruption et le copinage sont les seuls critères pour les investitures au comité central de ce parti. Et surtout que pour la femme, l’on ne peut accéder à un quelconque poste de responsabilité dans ce parti, sans passer par le droit de cuissage.

Ces derniers jours, l’enseignant de l’IRIC s’est montré très critique sur la gestion du pays. Son dernier ras-le-bol remonte de la semaine surpassée où, il critiquait le nouveau prêt pour la construction du Complexe sportif de Japoma. « Ça fait trop de milliards pour continuer à rendre ce régime – que moi je soutiens-crédible. Je pense qu’une enquête parlementaire serait mieux indiquée pour qu’on nous dise où vont les 55 milliards de FCFA et qu’est-ce qu’on a reçu avant », clamait-il sur Équinoxe Tv.

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