Comme une odeur de soufre. En effet, une odeur nauséabonde semble vouloir souffler du côté d’Etoudi.
La cible principale des attaques étant le nouveau ministre, directeur du Cabinet Civil, M. Samuel Mvondo Ayolo. Décryptage.
Attaquer le mal par la racine
Le ministre Samuel Mvondo Ayolo, dès sa prise de fonction, s’est attelé à dégraisser le mammouth. Vaste programme. Mais, les vieilles habitudes ayant la dent dure, il fait face à un lynchage en règle. A tous les étages. A tous les niveaux. Partout. Une série de personnages, sans fonction connue, aussi obscurs les uns que les autres, qui gravitaient autour du pouvoir, lui en veulent. Infiltrés, ils soutirent des documents confidentiels qu’ils rendent publics. Ce n’est pas tout.
Habitués à des facilités, nonobstant le changement d’homme à la tête du Cabinet Civil de la présidence de la République, le parasite côtoie le pique-assiètes et, toutes dents dehors, insufflent une dynamique suicidaire. Désormais, selon nos informations, tous, sans exclusive, n’ont plus droit de cité. L’argent ne coule plus à flot. L’or s’est raréfié, et même l’eau est à fleur de sol. Les écornifleurs sont donc vent debout. Tout ceci est organisé, et les soupçons se portent sur son prédécesseur…
Quel est donc le péché de l’homme à abattre ?
Le ministre Samuel Mvondo Ayolo, surnommé « Picsou » par ses détracteurs, « assainisseur », pour ses soutiens, a fermé le robinet. Comme un grand, il a organisé tout seul, en tant que directeur de la campagne du président Paul Biya, une campagne présidentielle tous azimuts, faisant des économies considérables pour le RDPC. Il a tout façonné, du slogan au choix du matériel de campagne. Une grande première qui ne plaît pas à tout le monde. Aucune officine française ou camerounaise n’a pu s’accaparer de la manne y afférente…Panique chez les profiteurs. Inquiétude chez ceux qui avaient auparavant les coudées franches et faisaient la pluie et le beau temps.
Son prédécesseur, le ministre Martin Belinga Eboutou quant à lui, est soupçonné d’avoir créé des détracteurs voire des ennemis au président de la République et à son successeur. Ses ennemis ne s’arrêtent pas là, faisant planer sur sa tête, le spectre du Tribunal criminel spécial (TCS). Il est accusé entre autres, de détournement de deniers publics et de mœurs inappropriées (pédophilie, homos*e*xualité, assassinat et sorcellerie). Les élites du sud l’accusent d’avoir, lors de sa superbe, détruit leurs carrières en faisant une mauvaise presse d’eux auprès du chef de l’Etat…L’Eglise catholique l’accuse d’avoir fait éliminer certains d’entre eux. Il est encore soupçonné d’avoir mis les siens à l’abri à l’étranger…
Samuel Mvondo Ayolo aka « assainisseur ».
L’assainisseur est donc l’empêcheur de tourner en rond. M. Propre lave plus blanc que neige, courrouçant les partisans du moindre effort. Il a donc entamé un nettoyage en règle des rouages du Cabinet Civil. Son action, aux antipodes du passé laisse perplexe les habitués. Ne cédant à aucun chantage, droit dans ses bottes, l’homme s’occupe donc du nettoyage des écuries d’Augias, ici, le Cabinet Civil de la présidence de la République…Tâche lourde et ingrate. La République avait atteint son seuil de tolérance face à la gabegie, il fallait donc assainir…
Les professionnels de la haine sont donc au taquet. L’arsenal est dans une mécanique immuable. Tout y passe. L’ensauvagement des mots, la violence verbale, des actes répréhensibles, en somme. Un vrai risque de fragmentation pour le corps social est à craindre. Le prosélytisme numérique aidant, c’est chacun qui s’y adonne. La diabolisation du ministre, directeur du Cabinet Civil, M. Samuel Mvondo Ayolo, a donc une origine : l’argent. Cet argent de l’Etat, du contribuable, qui n’est plus dilapidé…