Les ajouts supplémentaires sont de nouveau signalés dans la liste des manuels scolaires.
Alors que la communauté éducative s’achemine résolument vers la rentrée du 2 septembre 2019, les ajouts supplémentaires sont de nouveau signalés dans les listes des manuels scolaires. Toute chose qui rame à contre-courant des orientations de la politique gouvernementale qui a défini un livre par matière. En effet, le conseil national d’agrément des manuels scolaires et des manuels didactiques (CNAMSMD) est le seul organe habileté à confectionner et à publier les listes des manuels scolaires valables pour tous les établissements sans distinction aucune.
Selon les responsables de cette structure , il n’est pas permis que certains établissements se donnent la latitude d’ajouter aux manuels agréés, des listes supplémentaires ou des manuels conseillés dont ils ne peuvent garantir ni l’orthodoxie, ni la scientificité des contenus. Certes, certains établissements tentent de justifier leurs performances scolaires par la vulgarisation de ces manuels conseillés.
Non seulement, la pratique répréhensibles des listes des manuels supplémentaires met à rude épreuve l’écrasante majorité des parents d’élèves, mais aussi et surtout, elle perturbe le Gouvernement de la République dans ses efforts sensés déboucher sur une politique efficace de production, de distribution et de commercialisation du manuel scolaire. Lequel constitue la clé de voute du système éducatif national et d’instrument fondamental de formation de la jeunesse camerounaise.
De nombreux observateurs se souviennent de la période de la pléthore des livres scolaires. Pour contenir ces livres, certains affirmaient qu’il fallait disposer de gros cartables. D’autres estimaient qu’il était difficile aux apprenants d’assimiler autant de connaissances. Ces critiques ont parvenues à qui de droit. C’est dans ce sens que le Gouvernement s’est engagé dans la politique salutaire du manuel unique par matière qui allège les charges des enseignants et les soucis des apprenants. Ceux qui rament à contre-courant font fausse route.
Ils ont intérêt à intégrer la voie du livre unique par matière et celle des manuels agréés. C’est-à-dire la politique des livres ordinaires pour des élèves réguliers avec des programmes communs. De ce point de vue, le livre scolaire va générer des têtes bien faites.
