Annonce du représentant-résident de l’institution, mardi lors d’une cérémonie de remise de diplômes à des apprenants formés dans la ville.[pagebreak]Jean-Marie Pongmoni, sénateur Rdpc du Centre, est à l’origine de la formation de jeunes bacheliers, femmes et fonctionnaires de la Haute-Sanaga, à la maîtrise de l’outil informatique. Un apprentissage récemment assuré à Nanga-Eboko par des enseignants de l’Institut africain d’informatique (IAI). Mardi dernier, au terme de l’initiation, le sénateur Pongmoni a organisé une cérémonie de remise de diplômes à la centaine de lauréats, en présence d’Armand Claude Abanda, représentant résident de l’IAI au Cameroun.
Occasion pour ce dernier d’annoncer que:
« De concert avec le préfet de la Haute-Sanaga, le sénateur Pongmoni et le maire de la commune de Nanga-Eboko, nous avons sollicité et obtenu l’accord de la direction générale de l’IAI pour la création d’un centre IAI à Nanga-Eboko. Il ne sera plus question de donner de courtes formations en bureautique, mais des prestations de dix mois en maintenance informatique, infographie et autres. En tout cas, le centre devra être mis en route dans les prochains jours », précise le représentant-résident, sous les youyous et acclamations des populations. Le centre IAI de Nanga-Eboko sera le dixième du genre au Cameroun.
Ce mardi aura finalement été jour de cadeaux pour la Haute-Sanaga. Car, en attendant le centre IAI annoncé, le sénateur Pongmoni a gratifié les autorités administratives et communales de 12 ordinateurs neufs. Dont trois pour la préfecture, sept pour les différentes sous-préfectures et deux aux mairies. Le sénateur garde sous la main cinq autres appareils, « qui devront servir aux jeunes diplômés afin qu’ils ne perdent pas les précieuses notions qu’ils viennent d’acquérir ». Et c’est sûr qu’elles étaient précieuses. Puisque le jeune lauréat Henri Essama Essama II affirme que « cette formation gratuite a permis de briser le mythe de l’ordinateur. Encore qu’elle s’est faite pour les jeunes bacheliers au moment de l’entrée dans le supérieur, qui nécessite assez souvent une certaine connaissance des TIC. » Au nom des femmes lauréates, Sophie Etoa, présidente du réseau des associations de femmes de la Haute-Sanaga a promis que « les TIC vont désormais s’inviter dans les regroupements, pour par exemple aider à tenir la comptabilité. »
Alors que tous en redemandent, Armand Claude Abanda rassure : « Nous allons lancer dans quelques semaines le projet MIJEF 2035, qui est la formation d’un million de jeunes, enfants et femmes pour l’émergence du Cameroun. Encore une fois, la première dame a accepté d’être la marraine
de ce projet qui va durer 20 ans. »
Cameroun: L’IAI crée un centre de formation à Nanga-Eboko
