Le Ministère de la Jeunesse et de l’Éducation Civique (MINJEC) vient de publier des consignes strictes concernant la tenue des défilantes pour la Journée Internationale de la Femme 2025, suscitant déjà de vives réactions dans l’opinion publique.
Un modèle unique qui ne fait pas l’unanimité
Les nouvelles directives imposent une uniformité sans précédent. La tenue, choisie « de manière consensuelle », doit être confectionnée exclusivement avec le pagne officiel de la JIF 2025, sans aucun autre tissu ou accessoire. Une décision qui fait grincer des dents certaines participantes habituées à plus de liberté créative.
La description détaillée de la tenue révèle un cahier des charges particulièrement précis : robe longue jusqu’aux chevilles, manches bouffantes des épaules aux coudes, bande sous la poitrine de 5 cm exactement. Plus surprenant encore, l’interdiction formelle des talons hauts au profit de chaussures noires entièrement fermées.
Un changement radical dans la tradition
Cette standardisation marque une rupture avec les célébrations précédentes où une certaine liberté d’interprétation était tolérée. Les nouvelles directives soulèvent des questions sur l’équilibre entre uniformité protocolaire et expression de la diversité féminine camerounaise lors de cet événement majeur.
La polémique naissante met en lumière un débat plus large sur la modernisation des célébrations de la JIF au Cameroun. Entre tradition et évolution, le MINJEC semble avoir choisi la voie de la rigueur, quitte à bousculer certaines habitudes bien ancrées.
