Cameroun: Les militants RDPC réclament le départ du nouveau maire d’Efoulan

Maurice Akam Akam

La célébration du 35e anniversaire du Renouveau sous fond de tension dans la section du rassemblement démocratique du peuple camerounais Mvila-ouest dans l’arrondissement d’Efoulan situé à une trentaine de kilomètres du centre urbain d’Ebolowa.

Une plainte a été déposée au tribunal administratif d’Ebolowa à la demande de Maurice Akam Akam, président élu du groupe communal du Rdpc.La tension est dans l’air dans cette section politique depuis le non respect du maire réélu Richard Ebalé Adjomo à sursoir à sa candidature de maire pour cette nouvelle mandature, rien n’est plus au rassemblement, le conseil municipal est divisé. Le maire a prêté serment et installé récemment par le préfet du département de la Mvila. Ainsi, cette célébration d’anniversaire du parti sous fond de confinement réveille tout le malaise des militants de ce côté. Ainsi, ce jour commémoratif coïncide avec l’audience de la demande d’annulation de la session de plein droit du 18 février dernier introduite au tribunal administratif d’Ebolowa par Maurice Akam Akam, président élu du groupe communal du Rdpc. Selon le camp opposé au maire nouvellement installé, « cette élection a été émaillée d’irrégularités que la hiérarchie du parti a décriée. Les chefs traditionnels, les élites et les populations de cet arrondissement s’alignant dans la décision de l’instance suprême du parti ont retiré leur confiance à ce candidat de postuler pour une troisième mandature dans la mairie d’Efoulan ».

Il est taxé par la hiérarchie du Rdpc d’indiscipline et de non respect des recommandations du parti. Dans sa bataille, il a avec lui 15 autres conseillers acquis à sa cause lors de la session de plein droit qui s’est tenue à Efoulan. Ces conseillers municipaux reprochent cette tenue de la session de plein droit à des heures non réglementaires et qu’en plus, la doyenne d’âge en absence du moins âgé et des deux tiers des conseillers, et du quorum dans un conseil municipal de 25 conseillers, 17 au moins et non 16 pour valider entièrement la tenue.

Richard Ebalé Adjomo est alors déclaré élu dans un contexte non soumis au respect des règles du jeu édictées par la loi constate l’autre camp. Face à cette impuissance du parti du flambeau ardent, le président du groupe communal Rdpc Maurice Ekam Akam a saisi le tribunal administratif depuis le 06 mars dernier pour faire valoir ses droits. Il demande à la juridiction de procéder à l’annulation de la session de plein de droit.

Ce 24 mars, les militants de la Section Rdpc Mvila-ouest en l’absence de toute manifestation du fait du Covd 19 se sont rués à la salle d’audience où comparaissaient le maire Richard Ebalé Adjomo et ses deux adjoints. Le procès a été mis en libéré pour ce 25 mars et le groupe plaignant croise bien les doigts pour voir prospérer leur plainte. Les militants du Rdpc dans cette circonscription politique ont le regard tourné vers la commission de discipline du Rdpc conduite par Peter Mafany Musongue mise en place pour traiter les cas d’indiscipline dans le parti. Beaucoup d’attentes de ce côté pour que les règles du jeu soient respectées partout et par tous. C’est du wait and see pour ces militants.

Jacques Pierre SEH

One thought on “Cameroun: Les militants RDPC réclament le départ du nouveau maire d’Efoulan

  1. Est ce que le Maire est celui des militants d’un parti politique.c’est le Maire le la commune et dont l’aviq des seuls militants ne saurait constituer une quelconque marque d’attention.les acteurs politiques devraient apprendre à perdre une élection.

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